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Rumeurs

Aux informations de Central News, les images de la manifestation mettaient en scène trois élèves et un professeur du NEST. Kelya, Skye, Heidi et Kayn. Leur implication est inconnue, mais les images ont beaucoup tourné, difficile de les manquer.
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On parle également, parmi les victimes, d'un turne avec deux rangées de dents pointues. Violent, proche des milieux terroristes, il est annoncé qu'il trempait dans plusieurs réseaux de trafic d'enfants. Des photos ignobles ont été retrouvées sur son nanocom et de l'ADN sur ses dents, prouvant qu'il s'adonnait au cannibalisme.
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Depuis la manifestation, les turnes sont très restreints dans leurs droits civiques. Couvre-feu, certains magasins interdits, plus de présomption d'innocence... Une atmosphère étouffante s'est emparée des rues. Heureusement, au NEST, il n'en paraît rien, pour les pensionnaires.
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Au NEST, on raconte dans les couloirs qu'il se passerait quelque chose entre le prof d'anglais et l'infirmière... Ils sont faits pour s'entendre, aussi calmes et posés l'un que l'autre...
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Les péripéties d'une veste

 :: Central Point :: N.E.S.T. :: Pensionnat Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mar 16 Juil - 1:26
Oh putain, j’avais zappé ce foutu gardien et vu l’heure, s’il me tombe dessus, je suis mal. Je me cache derrière le mur du pensionnat, guettant la porte d’entrée, personne dans mon champ de vision et aucune lumière émanant de l’entrée. C’est pas de ma faute si je bosse dans un bar et que je débauche tard le soir… Il comprendra bien ça quand même, non ? Bah non, parce que c’est un connard fini, ne l’oublie pas Kelya. En plus, j’ai rien à faire dans le pensionnat, j’habite même pas ici alors s’il me chope… Faut avoir une permission spéciale pour les étudiants pensionnaires qui travaillent pour pouvoir entrer librement dans les chambres à cette heure-ci, donc, ce n’est pas mon cas… Je soupire, avançant sans un bruit vers la porte, priant en l’ouvrant qu’elle ne fasse aucun bruit strident, ça passe. Allez, je monte les escaliers super rapidement, espérant de ne pas croiser ce type et arrivée devant la chambre de Elke, j’attrape la clé sous le paillasson, ouvre la porte immédiatement et la referme aussi vite. Je laisse échapper un souffle de soulagement, heureusement que la blondinette laisse la clé sous le tapis, sinon j’étais morte à coup sûr !

Je sors mon nanocom, aucun message « vocal » de sa part, elle n’est pas au commissariat au moins, c’est déjà ça. Je sais plus vraiment à quelle heure elle termine le taf mais elle ne va pas tarder à rentrer vu l’heure et demain, il y a cours en plus. Je m’étire longuement avant de poser la veste de cette fameuse miss jus de pomme sur le lit puis hop, direction la douche. J’en peux plus de ce débardeur qui pu l’alcool et c’est super désagréable de porter un vêtement trempé ! J’aurai bien attendu le retour de Elke pour me laver avec elle mais là, c’est un cas de force majeure ! Enlevant sans plus tarder mes vêtements, je finis par m’engouffrer dans la douche, laissant l’eau geler encore un peu plus mon corps. C’est vrai qu’il n’y a toujours pas d’eau chaude, c’est à se demander s’ils en ont quelque chose à carrer des étudiants ici… Je n'ai pas fermé la porte d'entrée à clé au cas où la blondinette rentrerait avant la fin de ma douche, ce qui risque d’arriver puisque je ne compte pas sortir d’ici avant d’avoir retirer la moindre petite odeur d’alcool qui me colle à la peau. Je ne comprends toujours pas pourquoi je ne lui ai pas cassé la gueule à cette saleté de rouquine !
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Kelya Drambolt
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Mar 16 Juil - 4:36

Les péripéties d'une veste

Kelya

Les péripéties d'une veste Giphy


Aujourd’hui, mon innocence est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. Si Kelya ne me pose pas de lapin ce soir, ce sera bientôt la fin d’une longue, longue abstinence. Bientôt quatre jours que notre relation se veut purement platonique et j’avoue ne pas avoir eu le temps de m’ennuyer. J’ai l’impression que ces derniers temps ma vie décrit une longue succession d’extrêmes. Un jour je me refais presque casser une côte en me faisant arrêter par la police, et le lendemain j’assiste à un des meilleurs concerts de ma vie. Un jour ma sœur dont je n’ai pas eu de nouvelles depuis cinq ans sonne à ma porte sans prévenir, alors en toute logique, le lendemain devrait être une soirée exquise.

En tout cas, je vais tout faire pour qu’elle le soit, et pour ça j’ai quelques courses à faire avant d’aller travailler. Déjà, première chose, de quoi manger ; même si j’aime beaucoup les pâtes au saumon, je crois que trésor aimerait bien se nourrir quelque chose de plus.. enfin, moins barquette quoi. Qu’on soit d’accord, je ne sais pas faire la cuisine, alors c’est elle qui s’en chargera, mais elle ne m’a jamais dit ce qu’elle aimait préparer, alors j’imagine que je vais prendre un peu de tout.. Une pièce de viande possédant plus de sang que moi et quelques légumes dont je serais incapable de prononcer le nom plus tard, je sors de l’épicerie, mes courses dans mon sac à dos. Il y a largement assez de place dedans pour ça puisqu’à part un stylo multi-couleurs et un bloc note, il est strictement vide.

Un bref coup d’œil à ma montre m’informe que j’embauche dans un peu moins d’une heure, et un petit calcul mental me dis que j’ai le temps de passer en coup de vent chercher l’objet de mon autre promesse. Pour être tout à fait honnête, je ne suis jamais rentrée dans ce genre de boutiques, et à la réflexion j’aurais mieux fait de commander directement mes articles sur le dômeweb, mais rien de tel que le contact humain à ce qu’on dit. La devanture est sobre et si je ne savais pas lire je n’aurais en aucun cas pu deviner la nature de l’échoppe dans laquelle je viens de mettre les pieds ; je vérifie tout de même que je ne connaisse personne aux environs avant d’y pénétrer, même si je l’assume, je n’ai pas vraiment envie que l’on puisse me faire la moindre remarque sur ce que je fais de mon temps libre.

Enfin, une fois à l’intérieur, je peux admirer de mes propres yeux cette véritable caverne de l’Ali Baba déviant. Bon, par où commencer ? Je me dirige au hasard dans les rayons en essayant d’éviter au maximum les regards des vendeurs, puisqu’il n’y a pas l’air d’avoir de client, ou sinon ils se cachent comme moi. Je passe à côté d’un portant sur lequel sont accrochées un tas de combinaisons qui m’ont l’air bien trop moulante et luisantes pour que je ne succombe pas à l’envie de les toucher. Eh bah, c’est super bizarre.. A l’abri des regards, j’enfile discrètement un bras dans l’une d’elle pour.. tester. Bordel mais c’est que ça a pas l’air désagréable à porte cette chose.. Bref ! Elke, ressaisit toi, tu n’est pas là p- ça va dans la bouche ce truc là.. ? Merde, ça non plus étrangement ça ne me rebute pas.. Non mais allez, baisse la tête et ne t’attarde pas sur ce que tu n’es pas venue chercher. Enfin, j’y suis ! Petit problème, y a du choix.. Sur celles-là il y a de la fourrure, celles-ci sont en cuir, là il y a de la dentelle.. J’étais pas préparée pour ça.. !

Oh, c’est quoi ça ? Une sorte de coffret ? Ça a l’air pas mal, et puis on dirait qu’il y a de quoi s’amuser dedans.. Ah oui en effet, je suis particulièrement fan des ‘brins courts et nombreux pour embrasser le corps d’un baiser de feu’. Combien ça coûte ? QUOI ? 75 bitcoins.. ? Tu auras intérêt à poncer toute la palette d’accessoires à ce prix là Kelya.. Mais bon, la boite en main, je me dirige vers la caisse où une vendeuse m’accueille avec le sourire d’une personne qui vient de deviner quelque chose de compromettant sur quelqu’un d’autre. Ah c’est facile hein quand on travail ici d’avoir ce regard là, hein, moi aussi je pourrais le faire. Je dépose l’article devant elle, elle le scanne, je passe mon poignet devant le terminal de paiement et après le bip, je commence à me tourner pour partir sans plus de simagrées avec mon nouvel achat. Seulement ça aurait été trop beau.

« Vous voulez une carte de fidélité jeune demoiselle ? »

C’est à moi qu’tu parles ? C’est à moi que tu t’exprimes ? Tu me demandes à moi si je veux une carte de fidélité dans ta boutique de luxure et de péchés déviants ? Fais moi rire ! Tu crois vraiment que je reviendrai ici ? Tu vas voir qui est-ce qui va prendre une carte de fidélité ! Ça ne va pas se passer comme ça cocotte, tu ne sais pas à qui tu as affaire là. Je me racle la gorge, prête à lui dire ce qu’il en est.

« Euh.. Au nom de Heidi Langley, mail : blancheneige666 @domail.cp . »


J’avais détourné le regard et ma voix été toute petite. Oui bon bah c’est bon, j’ai vu des trucs que j’aimerais essayer, alors c’est juste par curiosité, d’accord ? Juste. De la. Curiosité.

Enfin, je me hâte de fourrer mon achat dans mon sac et m’en vais travailler. Vain dieu, il faut bien que je les paye, ces conneries. J’arrive au magasin, scanne ma puce, et commence à travailler. C’est un jour normal, pas plus de corvées que d’habitude, et j’ai tellement pris l’habitude de prendre mon temps que maintenant que je fais les choses sérieusement j’ai l’impression de diviser mon temps de travail par deux. Peut-être parce que c’est le cas et que je ne passe pas deux heures à lire des partitions au lieu de les ranger. D’ailleurs, c’est étrange de voir que le format papier des partitions a réussi à survivre malgré tous les écrans qui nous entourent. C’est une bonne chose à mon avis, le papier a une histoire, alors que les pixels, euh, sont dénués d’âme.

Enfin fini ! Je scanne ma puce à nouveau, ferme la porte à clé et m’en vais vers mon arrêt de métro en pressant un peu le pas. Je passe sur la platitude de mon trajet pour en venir directement à mon retour au NEST. Je grimpe les escaliers en sautant les marches deux par deux, ça me fait mon petit sport de la journée et j’arrive devant ma porte. Est-ce que j’ai laissé la porte ouverte ce matin ? Je ne sais plus. Tant pis, il n’y a qu’un seul moyen de vérifier ; je me saisi de la poignée et la tourne. La porte s’ouvre, on dirait que je l’avais laissée ouverte, donc. Quoique, on dirait que Kelya est arrivée avant moi, il y a une veste sur mon lit et je devine au bruit de l’eau dans les tuyaux qu’il y a, ou avait il y a très peu de temps, quelqu’un dans ma douche. Le seul problème, c’est que je ne reconnais pas cette attirail.. Je dépose mon sac à dos rempli de tous les petits plaisirs de la soirée contre un meuble de la cuisine et m’approche de mon lit à pas de loup.

C’est bien ce que je pensais, je n’ai jamais vu trésor porter ce truc, et ce n’est pas son odeur qu’elle porte.. Merde, il y a quelqu’un chez moi que je ne connais pas, et cette personne est dans ma salle de bain. Ok Elke, réfléchis, tu dois juste temporiser avant que Kelya n’arrive et marave la gueule de l’intrus. A moins que l’intrus se soit déjà occupé d’elle.. ? Oh merde, merde, merde, merde, merde ! Mais il sert à quoi ce foutu gardien si il laisse rentrer les tueurs et pas les élèves ?! Bon, allez, une grande respiration, et tu vas dans ta cuisine. Toujours sur la pointe des pieds, je retourne devant mon tiroir à couverts et l’ouvre en prenant bien soin de faire le moins de bruit possible. Évidemment, je ne cuisine jamais, je ne sais pas pourquoi je m’attendais à avoir un de ces gros couteaux qu’on voit dans les films.. Je n’ai que des couteaux à bout rond qui ne coupent qu’à moitié. Bon, ça ira quand même, si j’ai l’effet de surprise avec moi.

Lentement, je m’approche de la porte de la salle de bain, mon pathétique couvert à la main. Je prends une grande inspiration, place ma main sur la poignée et ouvre la porte d’un coup en brandissant mon arme de fortune. Je ne cache pas ma surprise en voyant, à la place d’un ravisseur quelconque, Kelya, complètement nue et trempée de la tête au pieds. Je la dévisage de haut en bas, le couteau toujours haut dans ma main. Après un long moment de silence plus ou moins gênant, je fini par relâcher la pression.

« Eh mais tu m’as fait super peur.. Depuis quand tu te douches toute seule toi? Et puis pourquoi t’as volé une veste ? J’veux dire, c’est gentil mais c’est pas trop mon style. »


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Heidi Langley
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Mar 16 Juil - 15:22
Okay, ça a l’air d’être bon là, je sais pas combien de fois j’ai frotter et refrotter ma peau avec le savon mais au moins, l’odeur d’alcool a disparu. Dire que c’est arrivé juste à l’heure de fin de service, c’est vraiment la loose… Bon, je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort, ça sert à rien. Par contre, mes phalanges ont pris une teinte violette, c’est pas du joli mais ça n’a pas l’air cassé, donc j’imagine que ça ? Je finis par arrêter l’eau, sortir d’entre les 4 murs de la douche, le corps congelé par l’eau. Je commence à chercher ma serviette de bain des yeux mais des pas se rapprochant de la porte de la salle d’eau me font stopper toutes recherches. Ça y est, elle est rentrée ? Je passe ma main dans mes cheveux pour enlever la mèche trempée qui obstrue ma vue. Qu’est-ce qu’elle fout ? Je vois clairement l’ombre de ses pieds sous la porte mais elle ne semble pas vouloir entrer ? Je m’apprêtai à l’appeler avant de voir la porte s’ouvrir brusquement laissant apparaitre la blondinette armée d’un couteau à bout rond. Euh…d’accord ? J’arque un sourcil en signe d’incompréhension totale de cette scène. Je ne l’ai pas attendu pour prendre ma douche alors elle veut me faire la peau avec cette fausse lame ? Je me mets à ricaner de ma propre connerie.

- Eh mais tu m’as fait super peur.. Depuis quand tu te douches toute seule toi? Et puis pourquoi t’as volé une veste ? J’veux dire, c’est gentil mais c’est pas trop mon style. 

Ah oui, cette fameuse veste, j’aurai dû m’en douter. Bon par contre, c’est pas avec une arme pareille qu’elle aurait peur à un inconnu. Il faut dire que dans ses tiroirs de cuisine, il n’y a pas grand-chose pour faire la cuisine, c’est un fait. Je me remets à rire, me rapprochant de la jeune femme pour lui saisir le couteau et lui balancer d’un ton moqueur.

-Attention, tu vas finir par blesser quelqu’un avec ça.

Ouai, c’était gratuit mais j’ai cette envie irrésistible de l’embêter un peu avec cette histoire, que je ne suis pas prête d’oublier d’ailleurs. Je passe mon index sur le bout rond du couteau, le laissant glisser le long de lame. Non, vraiment, impossible de s’en servir pour faire peur à quelqu’un.

-J’ai pas volé cette veste, une fille au bar me l’a passée après avoir trempé mon haut.

Des mots sortis calmement. Je lui aurai acheté en plus si c'était pour elle, pas volé. Je sais que j'ai tendance à me battre assez souvent et que je ne mâche pas mes mots mais je ne suis pas une délinquante non plus ! Enfin, je crois... Je lui redonne son semblant d’arme avant d’aller chercher ma serviette pour m’essuyer, je commence à cailler.

-Je te préviens, ils n’ont toujours rien fait pour l’eau.

Je lui montre mes seins pour illustrer mes propos, un petit sourire pervers au coin des lèvres.
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Mar 16 Juil - 17:20

Les péripéties d'une veste

Kelya

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Visiblement la situation était étonnante pour les deux partis, mais un petit rire émanant de sa bouche était ce dont j’avais besoin pour me rassurer complètement. Elle s’approche de moi et me prends le couteau des mains.

« Attention, tu vas finir par blesser quelqu’un avec ça. »

Ahahah, très drôle, je suis pliée en deux. Et si tu avais été un tueur en série, hein ? Tout ce que ça me dit c’est que maintenant je dois investir dans un vrai couteau pour sous mon oreiller. Je croise les bras et lui tire la langue pour lui faire comprendre que sa remarque ne me fait pas rire. C’est vrai quoi, j’ai vraiment eu super peur ! Et si elle était là elle aurait pu dire quelque chose, c’est de sa faute ! Elle dessine le contour de la lame de l’index ; oui bah c’est bon, j’ai compris que c’était pas une arme efficace, pas la peine d’en rajouter !

« J’ai pas volé cette veste, une fille au bar me l’a passée après avoir trempé mon haut. »

Mon regard passe en quelques secondes de la veste à ses seins, et de ses seins à son haut qui jonche encore le sol de la salle d’eau. Ça se tient, et de toutes façons elle a l’air trop grande pour moi. En revanche je remarque la couleur de ses poings, loin d’être naturelle. Enfin, ça dépend pour qui, mais ce n’est pas une couleur que j’aime voir chez elle. Ça a dû être un service animé pour elle en tous cas. Elle me rend ma dague de fortune avant de se retourner pour aller trouver de quoi se sécher.

« Je te préviens, ils n’ont toujours rien fait pour l’eau. »

Joli panorama qu’elle me donne à voir maintenant ; je me délecte un instant du paysage avant de laisser mes yeux retrouver les siens, lui rendant bien son petit rictus très révélateur de ce qu’elle a en tête.

« Ah ouais, c’est qu’il fait froid ou t’es juste très contente de me voir ? »


Ce soir à minuit et une minute, quelque chose me dit qu’on ne sera pas en train de dormir. Je ricane à mon tour, assez fière de ma remarque, puis jette le couteau derrière moi pour m’en débarrasser. Je vais pas non plus rester mille ans avec ça dans les mains quand même. Mais l’état de ses mains m’inquiète, ça n’a pas l’air de lui faire mal, mais de ce que j’ai pu voir, elle est pas très sensible à cette sensation. Je m’approche d’elle, maintenant une serviette sur le dos, et attrape délicatement ses mains.

« Faut que t’arrêtes de taper dans des murs, tu vas vraiment finir par te casser quelque chose ma belle. »


J’ai dit ça sur le ton de la blague mais impossible d’effacer complètement l’inquiétude qui m’habite quand j’essaie d’imaginer comment elle a pu se faire ça. Soit elle était vraiment en colère contre quelqu’un et lui a fait ravaler quelques unes de ses dents, soit elle a frappé un rocher, je vois pas d’autre explication. Je soupire avant de ponctuer ma phrase par un court baiser sur ses lèvres et sortir de la pièce pour aller vider mon sac. Je cache précautionneusement ma boite à malices sous mon lit, et la nourriture sur mon humble plan de travail avant de lui lancer quelques mots assez fort pour qu’elle m’entende.

« Je t’ai ramené de quoi faire autre chose que des plats au micro-ondes et des bières ce soir, alors si c’est bon t’auras droit à une petite surprise. »


Une petite surprise qui me coûte presque une semaine de salaire quand même, bordel de merde.


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Mar 16 Juil - 19:14
- Ah ouais, c’est qu’il fait froid ou t’es juste très contente de me voir ? 

Un petit rire amusé m’échappe et de mes yeux ainsi que mon sourire émane ce désir obscène de la plaquer contre la porte pour lui faire tout un tas de chose qui réchauffera mon corps, j’en suis certaine. Prends ton mal en patience Kelya, il n’est pas encore minuit. Je me mords la lèvre, la dévorant de regard avant de finir de me sécher et laisser ma serviette sur mon épaule une fois terminé. La blondinette se rapproche de moi pour saisir ma main et l’examiner.

- Faut que t’arrêtes de taper dans des murs, tu vas vraiment finir par te casser quelque chose ma belle. 

-Je suis plutôt solide, t’en fais pas pour ça.

Elle s’inquiète pour moi, n’est-ce pas ? Bon j’avoue que c’est pas très joli ces hématomes mais ça finira bien par disparaitre. Taper dans les murs ? Celui-là n’avait rien à voir avec les autres, il bougeait, parlait et avait une de ces paires de seins ! Bon stop les conneries ! Ses lèvres se posent sur les miennes et lorsque le baiser se rompt, je ne peux m’empêcher de sourire. Qu’est-ce que j’aime ses lèvres bordel ! Elle repart dans la pièce principale et moi, je fouille dans le sac de vêtements que j’ai laissé dans la salle de bain pour enfiler une culotte en dentelles noires ainsi qu’un débardeur détendu au lavage, les premiers trucs qui me passent sous la main. Bon, ça fera l’affaire, je n’ai aucunement envie de me prendre la tête.

- Je t’ai ramené de quoi faire autre chose que des plats au micro-ondes et des bières ce soir, alors si c’est bon t’auras droit à une petite surprise. 

Owh, une surprise ? Elle a attisé ma curiosité. Je sors enfin de la salle de bain après avoir laissé mon haut imbibé d’alcool tremper dans l’évier de la salle d’eau. Je rejoins la blondinette près de plan de travail, mes bras passant au-dessus de ses épaules pour venir coller son dos à mon corps.

-C’est la surprise que tu m’avais promise ?

Lui murmurais-je à l’oreille, un sourire malicieux aux lèvres. Je lui mordille l’oreille, me redressant par la suite pour examiner ce qu’elle a ramené pour diner. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir cuisiner avec ça ? Je vais improviser, le secret de la cuisine, c’est l’assaisonnement de toute façon ! Je m’étire un moment puis je me décide à me mettre au boulot immédiatement, commençant par laver les légumes, sortant un couteau semblable à l’arme qu’elle voulait me planter un peu plus tôt, et c’est parti pour enlever la peau.

-C’est pas dans un mur que j’ai frappé, c’est sur la propriétaire de la veste, un mur humain cette nana.

Je me mets à rigoler en pensant la scène. Ouai, sacrée adversaire cette gamine quand même. Elle respirait l’innocence et pourtant, elle s’est permise des trucs complétement contraires à ce trait de caractère, c’était plutôt perturbant. J’arrête mes gestes un moment, repensant au baiser de la rouquine et sa dernière phrase de la soirée. Incompréhensible la miss jus de pomme. Pas d’oignon, pas d’échalottes ? Bon, bah on va faire avec ce qu’on a, hein. Je sors une poêle, la posant sur la plaque que je laisse chauffer un moment avec un fond d’huile d’olive. Je découpe tous les légumes comme je peux, avec cette lame de merde, en petits carrés dans une assiette puis je me penche vers le frigo, attrapant une bière avant demander gentiment à la blondinette si elle en désire une.
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Mar 16 Juil - 22:46

Les péripéties d'une veste

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« Je suis plutôt solide, t’en fais pas pour ça. »

Solide ça ne veut pas dire insensible, il suffit d’un mauvais coup pour atterrir aux urgences, j’en sais quelque chose. Le pire c’est qu’en plus, elle n’ira pas se faire soigner correctement, c’est encore plus dangereux que dans mon cas ! Enfin elle est grande, elle fait ce qu’elle veut, mais je ne peux pas m’empêcher de d’avoir un petit coin de mon esprit dans lequel je rêve de l’attacher à une chaise pour plus qu’elle ne se fasse mal. Mais bon, on est pas encore là, et elle a l’air d’aller bien, alors je vais laisser couler pour cette fois. En attendant, elle arrive dans la cuisine plutôt très humblement vêtue au plus grand bonheur de mes yeux et m’enlace pour le plus grand bonheur de mon cœur.

« C’est la surprise que tu m’avais promise ? »

Je glousse doucement en lui adressant un regard satisfait après qu’elle m’aie mordillé l’oreille. Oh bordel j’ai vraiment hâte que ces quatre jours se terminent parce que je n’ai qu’une seule envie, c’est de lui sauter sauvagement dessus et de l’assaillir d’un torrent de baisers. Je fini par lui répondre avec une voix provocatrice.

« Peut-être que oui, peut-être que non, tout ce que je sais c’est que ça va te plaire. »


Un petit clin d’œil et me voilà partie en direction de ma table de sous laquelle je sors une chaise en m’affalant dessus. J’admire ma merveilleuse compagnie commencer à s’occuper de notre repas, non sans loucher un peu sur cette dentelle qui ne demande que plus d’attention.

« C’est pas dans un mur que j’ai frappé, c’est sur la propriétaire de la veste, un mur humain cette nana. »

Sérieusement ? Ah bah tu m’étonnes que c’est un mur humain, je me demande bien à quoi un tel énergumène peut ressembler. Ça doit être super pratique, mais ce qui dois moins l’être, c’est que cette nana est forcément une turne ; un humain lambda, ça ne donne pas de bleus quand on le frappe, encore une fois j’en sais quelque chose. Maintenant que j’y pense, c’est vrai que le bar de Kelya est un des seuls qui accepte les turnes dans la banlieue, alors rien de vraiment étonnant à ça. Je hausse les épaules en me saisissant de la bière qu’elle me propose. Je l’ouvre rapidement et réponds après avoir bu une petite gorgée.

« C’est pratique, remarque. J’en aurais blessé plus d’un si j’avais été pareille. »


Je ricane à ma blague et je serai sûrement la seule, avant d’enlever mon chemisier et mon pantalon sans vraiment chercher à me cacher. J’enfile ensuite un pyjama très sobre et bien plus confortable. Un mini short noir et une nuisette de la même couleur, une bien maigre quantité de tissus qui n’est là que pour dire que je ne me met pas complètement à poil.

« Et du coup, tu comptes la garder ? Elle doit pas t’aller si mal que ça. »


Je baille brièvement avant de lui donner à voir un sourire discret mais néanmoins sincère. Et puis, je m’amuse à la regarder cuisiner, si ce n’est pas que je l’admire. Bon, je ne suis pas la personne la plus équipée pour faire un plat gastronomique, mais en tous cas ça commence à sentir très bon, et comme je ne tiens pas en place, je m’avance vers elle et lui colle une mignonne petite fessée pour le lui signifier. Comment ça ça n’a rien à voir ? Bien sûr que si, en Elke, une fessée ça veut dire ‘j’aime beaucoup ce que tu fais’, elle devrait le savoir !


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Heidi Langley
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Mer 17 Juil - 16:25
Ça va me plaire ? Elle en a l’air persuadé, il faut vite préparer le repas alors, j’ai vraiment hâte de découvrir cette surprise ! Elle accepte la bière que je lui propose et je retourne au fourneau, décapsulant la mienne avec le couteau qui a servi au découpage des légumes. Bon, la poêle a l’air chaude, c’est parti pour mettre les légumes dedans ! Je regarde dans les placards histoire de voir ce qu’il y a comme épices…bon bah pas grand-chose, sans grande surprise. Je sors le sel et un reste de cumin qui date de je ne sais quand. On va faire avec les moyens du bord, hein.

- C’est pratique, remarque. J’en aurais blessé plus d’un si j’avais été pareille. 

C’est vrai qu’elle a cette fâcheuse habitude de se prendre des coups et qu’un gène pareil aurait pu lui éviter pas mal de passages à l’infirmerie… Je soupire et elle se met à rire. Je m’inquiète ? Mais non, enfin si, peut-être un peu. Je l’entends bouger de sa place, je l’observe du coin de l’œil, surveillant quand même le repas qui cuit. Je laisse mes yeux reluquer chaque parcelle de sa peau qu’elle découvre et cette nouvelle tenue qu’elle enfile… Un sourire pervers prend possession de mes lèvres alors que je prends une gorgée de ma bière.

- Et du coup, tu comptes la garder ? Elle doit pas t’aller si mal que ça. 

-La veste ou la rouquine ?

Très mauvaise blague mais j’ai pu m’empêcher de la sortir et d’en rire après. Bon, les légumes ont l’air de bien se porter, va falloir patienter encore un peu pour qu’ils soient cuit parfaitement. Une petite claque au cul me fait étouffer un léger gémissement. Ouai, j’étais clairement pas prête, j’avoue, elle m’a surprise ! Ça n’empêche pas mon sourire pervers d’être toujours présent sur mes lèvres. Je reprends calmement.

-« T’inquiète, tu me la rendras la prochaine fois qu’on se verra », donc j’imagine qu’elle veut la récupérer.

Et me revoir ? Allez savoir ce qui lui passe par la tête à cette gamine. Je mélange délicatement la bouffe puis je laisse mijoter, reprenant ma bière dans la main pour la siroter tranquillement. « Oublie, appelle-moi si jamais t’es en manque d’affection », tsss, c’était vraiment une drôle de rencontre.

-Je dois bien avouer qu’elle est sacrément culottée !

Et accessoirement, une paire de seins bien généreuse. Je me remets à rire avant de sortir une autre poêle qui sera dédiée à la viande.

-Ça s’est bien passé ta journée, toi ?
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Kelya Drambolt
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Dim 21 Juil - 18:35

Les péripéties d'une veste

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« La veste ou la rouquine ? »

Ah, ah, ah. Très drôle Kelya. Toute l’ironie de ma pensée se traduit par une courte grimace et un tirage de langue en règle alors qu’elle rigole à se propre blague. Pourquoi est-ce que ça ne me fait pas rire ? La blague n’était pas mauvaise en elle-même, mais je ne sais pas, il y a quelque chose dedans qui a provoqué plus d’amertume que de rire. ‘La rouquine’.. C’est qui cette rouquine ? La propriétaire de la veste, ça j’ai bien compris, mais pour elle ? Je veux dire, si elle l’a appelée comme ça, c’est qu’elles ne doivent pas être bien proches ? Remarque, je crois l’avoir déjà entendue m’appeler blondie.. Raaah, je sais pas quoi en penser et ça m’énerve, et il y a même des chances que ça se répercute sur mon visage.

Le petit bruit qu’elle émet quand ma main rencontre son fessier rebondi me fait esquisser un sourire tandis que je retourne m’asseoir sur la chaise que je m’étais tirée tout à l’heure.

« « T’inquiète, tu me la rendras la prochaine fois qu’on se verra », donc j’imagine qu’elle veut la récupérer. »

La prochaine fois qu’on se verra ? Comment ça, la prochaine fois qu’on se verra ? J’ai un mot à dire moi là dedans ? Non ? Et merde. Mais si elle l’a frappée, c’est que Kelya, elle a pas envie de la revoir, non ? Ca non plus j’en sais rien et ça me fait tourner en bourrique ! Pourquoi est-ce que ça m’énerve autant de ne pas savoir ce qu’il s’est passé précisément avec cette fille ? Je pourrais juste lui demander ? Non surtout pas, je n’ai pas envie qu’elle pense que je suis.. hm.. Moi, jalouse ? Non, jamais de la vie ! C’est pas mon genre ! Du tout.. ou peut-être un peu ? Rah j’aime vraiment pas ça, j’aimerais beaucoup pouvoir me débarrasser de ce sentiment, mais aussi de cette fille. Je fini par hausser les épaules en guise de réponse, ce n’est pas à moi de décider, et je dois juste lui faire confiance. Enfin, je ne peux toujours pas me défaire de cette envie de la garder pour moi toute seule..

« Je dois bien avouer qu’elle est sacrément culottée ! »

Oh que oui ! Si je la croise, mur ou pas mur, elle va m’entendre, ça c’est sûr ! Mais bon, pour l’instant Kelya est avec moi et personne d’autre, alors tout va bien. Je l’admire en train de se servir de tout un tas de choses qui prenaient la poussière dans mes placards. Je ne savais même pas que j’avais deux poêles, c’est toujours chouette d’apprendre des choses comme ça.

« Ça s’est bien passé ta journée, toi ? »

Ma journée ? Eh bien.. euh.. je ne sais pas vraiment, j’ai été en cours, je suis allé faire des courses, j’ai travaillé, et je suis retournée chez moi retrouver une superbe demoiselle qui me fait à manger donc j’imagine qu’elle aurait pu être pire ? Je n’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de questions.. banales ? Enfin, pas dans le mauvais sens du terme, c’est juste que je ne suis pas très accoutumée à avoir des discussions calmes et posées, alors ce genre de questions n’arrive pas souvent sur la table. Mais je vois bien qu’elle ne pose pas la question par politesse, on a simplement une.. discussion normale. Je me décide à lui répondre après un petit temps de réflexion, et même ma voix me surprends, je n’ai pas l’habitude non plus qu’elle soit aussi douce quand elle n’est pas collée à moi.

« C’était une journée plus ou moins normale je dirais. Tu sais que les cours et moi c’est pas forcément une grande histoire d’amour ; le travail.. eh bien c’était le travail, on m’embête pas là-bas. Et puis les courses.. j’ai découvert de nouveaux rayons très chouettes, on peut le dire. »


Je ris un peu à la fin de ma phrase. Pour avoir découvert des choses, j’en ai découvert, et certaines plus intéressantes que d’autres.. le rayon légumes frais, bien entendu, mais aussi celui des instruments et tenues répondant à des besoins très spécifiques. Quand je repense à cette boutique, je ne peux pas m’empêcher d’avoir envie d’y retourner, aussi bizarre que ça puisse être c’est assez rassurant de voir qu’il existe un endroit où l’ont peut commencer à assumer les fantaisies de notre personnalité que l’on cherche à enfouir partout ailleurs.

« Il y a une partie de mes découvertes qui sont dans une poêle maintenant, et l’autre partie qui n’attends plus que les deux aiguilles de ma montre ne s’alignent pour que je te les montre. »


Un petit clin d’œil et un sourire en coin lui suffiront sûrement à se faire une petite idée de ce à quoi je fais allusion, si jusque là elle n’était pas encor tout à fait sûre.


Heidi Langley
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Heidi Langley
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Mar 23 Juil - 17:31
Ma blague concernant la rouquine n’a pas fait l’unanimité on dirait. Une grimace de la part de la blondinette et un soupçon de colère ? Va vraiment falloir que j’apprenne à la fermer et à ne pas sortir toutes les conneries qui me passent par la tête. Elle reste tout de même silencieuse et m’observe en plein préparation de notre repas. J’ai dû rêver, elle n’a pas l’air si en colère que ça, j’ai mal interprété la chose, c’est ça ? Bon allez, on va pas se prendre la tête pour des blagues foireuses quand même ! Je sirote tranquillement ma bière.

- C’était une journée plus ou moins normale je dirais. Tu sais que les cours et moi c’est pas forcément une grande histoire d’amour ; le travail.. eh bien c’était le travail, on m’embête pas là-bas. Et puis les courses.. j’ai découvert de nouveaux rayons très chouettes, on peut le dire. 

Des rayons très chouette, hein ? « Peut-être que oui, peut-être que non, tout ce que je sais c’est que ça va te plaire. », je ne peux qu’associer cette phrase à ces fameux « nouveaux rayons » qu’elle me parle. Son petit rire me fait immédiatement sourire, j’ai hâte de voir la surprise qu’elle me réserve !

- Il y a une partie de mes découvertes qui sont dans une poêle maintenant, et l’autre partie qui n’attends plus que les deux aiguilles de ma montre ne s’alignent pour que je te les montre. 

Mon sourire s’élargit, je n’ai qu’une envie, la déshabiller pour la plaquer sur le lit et laisser mes doigts caresser sa peau. Je me mords la lèvre, revenant sur terre par ce geste et commençant à cuire la viande. Elle a bien dit « les » montre ? Donc en plus des menottes il y a autre chose ? Elle a clairement attisé mon esprit pervers mais je dois calmer ce désir enflammé qui va très vite se transformer en incendie si je laisse imagination obscène s’emparer de ma caboche. Je me mets à ricaner en balançant, amusée.

-Fais attention, je crois que mon esprit pervers t’a corrompue !

Quelques minutes sont passées, le repas est prêt, je me décapsule une nouvelle bière, après avoir disposé les assiettes et les couverts sur la table, je propose une nouvelle bouteille à la jolie blondinette si elle désire en reprendre une également. Puis après m’être assurée que les feux étaient bien éteints, je m’assois à table, en face de mon assiette bien garnie.

-Bon appétit chaton !

J’ai fait avec les moyens du bord, ça va pas être de la grande la cuisine mais ça n’a pas l’air dégueu non plus. Je regarde l’heure qu’affiche mon nanocom posé sur la table : 23h28. Owh, bientôt minuit et mon éternel sourire indique clairement le fond de ma pensée. Je me décide enfin à goûter le repas que j’ai préparé, m’ouais, ça va, il y a pire.

-J’espère que t’as pas prévu de beaucoup dormir ce soir…

Olala, quatre jours d’abstinence ça ne me réussi clairement pas, j’ai vraiment l’air d’une prédatrice prête à bondir sur sa proie. Mais imaginez-vous aussi, 3 nuits que je dors à côté d’une beauté pareille et impossible de laisser mes doigts effleurer sa somptueuse silhouette du cou jusqu’aux genoux ! Je sais même pas comment j’ai réussi à tenir d’ailleurs, c’est un exploit !  

-La prochaine fois, c’est moi qui mets les règles !

Je sais pas pourquoi j’ai accepté les siennes sans broncher d’ailleurs et que je m’y suis tenue. Sûrement parce que je ne dis jamais non à un défi ou un jeu ? Ou peut-être parce que c’est Elke ? Bonne question.
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Mer 24 Juil - 0:30

Les péripéties d'une veste

Kelya

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Eh bien, voilà un sourire qui fait plaisir à voir. Je peux admirer dans ses yeux toute l’étendue de son imagination, et bon sang qu’est-ce que ça me plaît. Alors trésor, sur quelle surface de mon petit appartement bien trop peu insonorisé tu as envie de m’allonger ? Le lit ? Classique mais pourtant très efficace, une grande versatilité et surtout un confort difficilement égalable par le reste de mon maigre mobilier. La table alors ? Bien plus sauvage et spontané dans l'esprit, des possibilités nombreuses et alléchantes au prix d'une dossier plus difficile. Sommes toutes un autre très bon choix. Enfin ça ce sont les premières idées qui me traversent la tête, mais ça ne fait aucun doute qu'elle en a également.

"Fais attention, je crois que mon esprit pervers t’a corrompue !"

Je ris à mon tour. Corrompue, non, je ne pense pas. En revanche, réveillé les pulsions et désirs les plus intimes qui sommeillent en moi, il y a des chances. Je fini par soupirer en lui adressant un regard lui intimant clairement mon intention de ne pas suivre son conseil. J'arque un sourcil, un sourire malicieux au coin des lèvres. Faire attention ? Et puis quoi encore, j'ai vraiment la tête de quelqu'un qui fait attention ? Je ne pense pas, et si je ne m'abuse, la plupart du temps ce n'est pas pour lui déplaire. Enfin sauf quand elle doit venir me chercher dans un commisariat miteux de la bordure. Et quand j'avale sans prévenir un petit cocktail capable de me faire dormir un long moment avec des doses un peu plus élevées. Oui bon d'accord, je ne suis pas un cadeau, je suis téméraire et insouciante, mais je n'y peux rien, je suis comme ça.

Quelques minutes passent pendant lesquelles Kelya fini de préparer notre repas. Pendant tout ce temps, j'avais les coudes posés sur la table et la tête dans le creux des mains, en train de la regarder attentivement faire tout un tas de trucs magiques avec la nourriture que j'ai acheté comme par exemple.. eh bien.. remuer les légumes dans la poêle, ou encore changer la viande de face. Je ne suis même pas sûre de savoir faire un quart de ce qu'elle est en train de faire avec ces légumes, mais ça n'a pas l'air impossible. Il faudra qu'elle m'apprenne un jour, en échange des cours de danois que je lui ai promis. M'enfin, trève de plannifications douteuses, la voilà qui arrive avec nos deux assiètes et les couverts qui vont avec.

"Bon appétit chaton !"

Je regarde avec avidité le plat qu'elle vient de déposer sous mes yeux. Ca a l'air délicieux ! Et en plus ça sent super bon, rien à voir avec mes barquette. Il faut dire que je n'ai pas vraiment l'habitude de manger du fait-maison. La dernière fois c'était quand déjà ? Ah, c'était dans ce petit restaurant cubain, avec.. Zack. Ce qu'il m'a fait il y a quelques jours, ça vaut bien plus cher qu'un verre dans un bouiboui. A dire qu'il est au courant pour ma mutation.. Rah, ça m'énerve, elle a raison, je devrais réellement faire plus attention. Enfin bref, assez tergiversé, j'ai d'autres affaires ce soir qui requirent toute mon attention. Je me décolle un peu de ma chaise pour permettre à mes lèvres d'atteindre les siennes dans un humble bisou de remerciement, finissant par laisser traîner ma main sur sa joue pendant que je me rassois.

"T'es un amour, tu le sais ça ? Bon appétit trésor."


Après lui avoir donné à voir un joli sourire empreint de sincérité, j'attrape ma fourchette avec une dextérité rare et commence à piquer dans mon plat comme si je n'avais rien avalé depuis une semaine.

"J’espère que t’as pas prévu de beaucoup dormir ce soir… La prochaine fois, c’est moi qui mets les règles ! "

Eh bien, elle ne perd toujours pas le nord. Très, très bien. Un bref coup d'oeil à ma montre me révèle qu'il ne reste plus qu'une toute petite demi-heure avant que l'on n'ouvre la boîte de Pandore. Je baisse la fourchette dont j'allais engloutir le contenu quelques secondes pour lui répondre.

"T'en fais pas pour ça, j'ai prévu de profiter le plus possible du dessert.. qui s'annonce pour le moins piquant."


Et je ne dis pas ça parce que quelques heures plutôt j'ai fait la gênante acquisition d'un martinet. Si ma phrase n'avait pas suffit à sous-entendre assez fort la nature du dessert susnommé, mes yeux aguicheurs quant à eux ne laissent aucune place au doute.

"Tu m'as déjà vue suivre des règles autres que les miennes ?"


Je pose mes couverts en recule sur mon dossier sans la quitter un seul instant du regard. Subtil rehaussement de sourcil et regard de braise.

"Je n'ai ni déesse.. ni maitresse."


Du moins pour l'instant. Est-ce que ça veut dire que je ne suivrai pas ses règles ? Pas nécessairement, en revanche, ce que ça hurle, c'est qu'il va falloir me convaincre. Et par convaincre, je veux dire persuader.

Et par persuader, je veux dire qu'il va falloir m'y forcer. Ca ne devrait pas être bien dur pour elle étant donné qu'une fois qu'elle est décidée il n'y a rien que je puisse faire qui puisse me faire dire non, mais ce soir je compte bien lui résister le plus possible. Enfin plus facile à dire qu'à faire, elle aura un coffret entier rempli d'instruments imaginés pour me faire me plier à la moindre de ses volontés. Et puis, maintenant que j'y pense, je ne sais même pas quelles règles elle peut avoir en tête, alors ça pour le coup je n'en ai vraiment aucune idée. Quoi que, la connaissant, elle serait capable de m'imposer de me balader vêtue uniquement d'une culotte quand on est juste toutes les deux, ou peut-être l'inverse de mes règles à moi, une obligation de balader mes mains sur son corps ? Oh oui, elle en serait capable, mais je vais attendre de voir ce qu'elle a à me proposer, et surtout quels arguments elle va employer.

"Au fait, le dessert c'est la boite sous le lit. Mais pas touche avant minuit, hein."


Je ponctue ma phrase par un ultime clin d'oeil. Pour être tout à fait honnête, je ne tiens plus en place, même si je suis incroyablement stressée. Je crois que j'ai un peu peur qu'elle me prenne pour une folle en voyant ce que j'ai ramené de mes amplettes. Si je me souviens bien, dans le coffret il y a bien sûr la paire de menottes promise, un masque opaque, un petit martinet qui déjà est un accessoire un peu plus.. spécifique et pas forcément au goût de tous; il y doit aussi y avoir un de ces baillons que j'ai vu pendre au détour d'un rayon et une bougie. Il n'est pas impossible que j'oublie un ou deux articles, c'est même très probable, mais l'essentiel est là. Ah, oui, aussi le collier ras-de-cou que porte la demoiselle imprimée sur le dessus de la boîte. Je brûle d'envie de l'essayer, mais elle va trouver ça trop bizarre.. Au pire je dirai que j'ai pris le premier truc qui m'est passé sous la main et que je n'ai pas voulu m'attarder dans la boutique, après tout ce n'est pas complètement faux.. même si au fond de moi il y a un bon paquet d'articles qui me hurlaient de rester encore un peu.


Heidi Langley
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Lun 29 Juil - 20:04
Un petit baiser après que je lui ai déposé son assiette, je l’accepte avec un sourire répondant parfaitement au sien.

- T'es un amour, tu le sais ça ? Bon appétit trésor.

Un amour ? Je me frotte l’arrière de la tête, détournant un instant le regard du sien. Bah elle m’a demandé de cuisiner et je l’ai fait, est-ce que ça fait de moi un amour ? Bon, on s’en fiche de cette réponse ! Je viens retrouver ses océans, attendant qu’elle goûte mon plat. Il faut bien en prendre une bouchée avant de me dire que je suis un amour, ça se trouve qu’elle va trouver ça juste ignoble !

- T'en fais pas pour ça, j'ai prévu de profiter le plus possible du dessert.. qui s'annonce pour le moins piquant.

Mon sourire pervers vient se loger sur mes lèvres, oh oui, que j’ai hâte de découvrir ce « dessert » en question ! Encore quelques minutes de patience Kelya, laisse tes pulsions perverses de côté !

-Tu m'as déjà vue suivre des règles autres que les miennes ? Je n'ai ni déesse.. ni maitresse.

-Le petit chaton sort ses griffes ?

Ma langue vient dessiner lentement et sensuellement le contour de mes lèvres. A quoi est*ce que tu joues Elke ? Il n’est pas encore minuit, il ne faut pas me titiller comme ça, tu sais très bien comment je suis. Je ne la quitte pas des yeux, je pourrai dire que je la dévore même du regard. Une petite gorgée de bière réussira-t-elle à éteindre l’étincelle de désir en moi ? Non, mais je me délecte tout de même de la boisson.

-Au fait, le dessert c'est la boite sous le lit. Mais pas touche avant minuit, hein.

Je détourne le regard un instant pour repérer l’objet en question, une boite qui a l’air assez grande pour n’accueillir qu’une paire de menottes…Très intéressant. Gardant ma bouteille de verre en main, je me lève de ma chaise pour m’approcher d’un pas prédateur vers la blondinette encore assise. Mes yeux ancrés dans les siens, je dépose ma bouteille sur le côté de la table devant elle, prenant ensuite place sur ses jambes et déposant mon index sous son menton pour qu’elle ne quitte pas mes onyx.

-Il suffit d’imposer les règles pour que tu les suives, non ?

Je retire mon débardeur élargit par le lavage avant de rapprocher mon visage du sien, laissant mon souffle chaud effleurer ses lèvres, sans lui offrir ce baiser qui me démange.

-Par exemple : interdiction de sortir les griffes.

En prononçant ces mots, mes mains ont emmené les siennes vers le dossier de la chaise, pour les attacher à l’aide de mon haut et avec habilité, derrière le bois du dossier. Je laisse mes doigts caresser ses bras et remonter lentement jusqu’à ses joues.

-Ça sera plus pratique avec les menottes, mais pas touche à la boite avant minuit, c’est ça ?

Un ton amusé accompagnant ma phrase, je finis par reprendre une gorgée de bière que j’offre gentiment à la blondinette lorsque nos lèvres se retrouvent enfin. Ma langue retrace le contour de mes lèvres à la fin de ce baiser alcoolisé puis mes sombres iris rencontrent à nouveau ses magnifiques saphirs.

-J’ai hâte d’être à minuit !


Et mon expression le confirme parfaitement. Là, ça devient de plus en plus dure d’empêcher mes mains de se balader sur son corps qu’elles désirent caresser à nouveau. Quatre jours putain, tu y es presque Kelya, courage ! Mais elle est si excitante !
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Mar 30 Juil - 2:04

Les péripéties d'une veste

Kelya

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"Le petit chaton sort ses griffes ?"

Moi, sortir mes griffes ? C'est bien mal me connaître, je suis tout à fait inoffensive, il n'y a qu'à me regarder pour s'en rendre compte ; et pour me regarder, ah ça, elle est douée, c'est certain. Elle a dans les yeux cette lueur bien à elle capable d'embraser mon coeur et ma peau en un clignement.

Alors ça y est, elle se lève et passe à l'attaque ? Sa bouteille à la main, elle se dirige vers moi d'un pas on ne peut plus assuré. Elle ne me quitte pas des yeux, mais ça tombe bien, moi non plus je ne la lâche pas du regard. Elle n'est pas bête, elle a très certainement compris que le coffret ne refermait pas uniquement ce que je lui avais promis, et à voir sa réaction on dirait que ce n'est pas pour lui déplaire, loin de là. Une fois délestée de son brevage, je deviens l'épicentre de son attention. Les deux pieds de ma chaises que je maintenait en l'air dans un équilibre précaire retrouvent rapidement de sol quand elle prend place sur mes cuisses. Elle m'oblige à n'avoir d'yeux que pour elle, mais ce n'est pas nécessaire, c'était déjà le cas bien avant qu'elle ne se lève. Enfin, cela ne veut pas dire inutile non plus, le simple contact de son doigt sous mon menton a suffi à me donner un court frisson de désir qu'il m'est impossible d'ignorer.

"Il suffit d’imposer les règles pour que tu les suives, non ?"

Mon sourire déjà grand ne peut s'empêcher de grandir encore à l'écoute de ses mots. Alors c'est bien ça, elle se décide à prendre les rennes que je lui tends ? Sa position, et surtout le rapport de force qu'elle implique sur la mienne ne mentent pas non plus. Fort bien, ce n'est sûrement pas pour me déplaire, alors va pour ses règles, mais encore faut-il qu'elle parvienne à me les imposer. Elle s'approche pour une baiser ? Oui, c'est sûr que ça peut peser dans la balance.. Je sens la chaleur de son souffle narguer ma bouche qui n'attends plus que ses lèvres se déposent sur les miennes, mais rien ne vient.

"Par exemple : interdiction de sortir les griffes."

Qu'est-ce que c'est frustrant.. et qu'est-ce qu'on va s'amuser ce soir. Mes épaules se contractent dans l'attente de ce baiser qui n'aura jamais lieu et avec, je prends une grande inspiration induite par la frustration qui en résulte. Interdiction de sortir les griffes ? Voilà donc sa première règle. Très bien, je me laisse faire alors, ça n'en sera que plus intense ; moi, sans défenses, et elle au dessus à tenter par d'exquis moyens de m'extorquer tout ce qui lui passera par la tête.

Et la voilà donc qui commence à jouer. Sans la quitter des yeux, et un sourire provocateur aux lèvres, j'admire la poitrine qu'elle dévoile à nouveau tandis qu'elle accompagne mes mains derrière le dossier de ma chaise pour les attacher avec ce qui était jusqu'à il y a quelques instants son débardeur. Bien évidement, je me laisse faire; règle numéro : interdiction de sortir les griffes. Il faudra plus que ça pour me matter. Comme par exemple la douceur de ces doigts qui remontent le long de mes bras, laissant dans leur sillage ma chair de poule et provoquant à nouveau une grande inspiration dans un discret gémissement étouffé.

"Ça sera plus pratique avec les menottes, mais pas touche à la boite avant minuit, c’est ça ?"

Je m'en mords déjà les lèvres d'impatience, mais pas le temps de penser à une quelconque réponse que cette fois-ci le baiser que j'ai tant désiré arrive. Un contact salvateur alors que je frétille déjà bien que la boîte n'aie pas encore été ouverte. La boisson ruisselle dans ma gorge et quelques gouttes s'échappent pour couler le long de mon cou. Je pourrais très bien me libérer et les essuyer d'un revers de main, mais c'est un jeu patience auquel on se livre. Combien de temps faudra-t-il avant que je ne me soumette et me montre docile ?

"J’ai hâte d’être à minuit !"

Et moi donc.. Je pousse un léger soupir en hochant la tête. Ses yeux ne mentent toujours pas que ils me disent qu'elle a envie ce cessez-le-feu prenne fin, et là encore je la rejoins. Je finis par lui répondre de ma voix la plus calme et enchanteresse possible dans cette situation.

"Tu peux toujours aller voir ce qu'il y a à l'intérieur, mais après tu devras résister à mes appels jusqu'à ce que l'heure n'aie raison de mes règles."

Je finis par me détendre un peu et relâcher mes épaules qui étaient restées contractées de désir depuis qu'elle avait choisi mes cuisses comme tabouret. Toujours pas pour me déplaire, et je supporte même plutôt bien son poids. Non pas qu'elle en aie trop, surtout pas même, c'est plutôt moi qui ne suis pas taillée pour en recevoir. Dans tous les cas, je ne bronche pas, déjà parce que je n'en ai certainement pas envie, et ensuite parce que j'adore l'emprise qu'elle a sur moi dans cette position. Bien sûr je pourrais me débattre, mais je dois me plier à ses règles, elle a réussi à m'imposer la première par sa seule attitude. Par contre..

"Tu as réussi à me soumettre à une règle, mais je te préviens, les prochaines seront plus difficiles à faire passer."

Inconsciemment au début, et après pour la narguer, je me mordille la lèvre inférieure pendant qu'une goute de bière ne finisse son chemin dans mon humble décolté.

"Il ne faudrait pas que tu croies que tu m'as apprivoisée pour de bon, il en faut plus pour me passer le collier au cou."

Petit clin d'oeil suggestif. Une référence au fameux collier de la boite ou une simple métaphore ? Sûrement un peu des deux, à vrai dire même si ce n'est pas celui du coffret ça m'irait très bien. L'espace d'un instant, mes yeux se détachent de ses magnifiques onyx pour sombrer dans le bague de mon imagination. Imagination peut-être un peu trop fertile et sûrement différente de la réalité, mais dans tous les cas, un petit mouvement me fait sortir de ma torpeur et réaliser qu'un petit relief s'est dessiné sur le tissus de ma nuisette. Aucune chance que ce soit le froid cette fois.

En revanche, j'ai quand même toujours un peu faim, et avec ses bêtises et son anticipation bien trop grisante, je n'ai même pas eu le temps de prendre une bouchée de son plat. Je détourne une nouvelle fois mon regard du sien pour le reporter sur mon assiète. Un sourire au coin des lèvres, je finis.

"Ca va être froid, et je n'ai pas vraiment envie de gargouiller non plus pendant que tu essaieras de me dompter."


Est-ce qu'elle va être raisonnable et me détacher d'elle-même ? Ou est-ce que m'affamer fait partie de son plan ? A vrai dire, je n'ai strictement aucune idée de ce qu'il se passe dans sa tête plus loin que son envie compulsive et réciproque de me déshabiller.


Heidi Langley
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Mar 30 Juil - 14:53
-Tu peux toujours aller voir ce qu'il y a à l'intérieur, mais après tu devras résister à mes appels jusqu'à ce que l'heure n'aie raison de mes règles.

-C’est vrai ?

C’est sorti tout seul, j’ai vraiment envie de savoir ce qu’il y a d’autres dans cette boite ! Je me râcle la gorge, calmant un peu le feu en moi.

-Non c’est bon, je tiendrai jusqu’à minuit !

Ou pas…

-Tu as réussi à me soumettre à une règle, mais je te préviens, les prochaines seront plus difficiles à faire passer.

Je me mets à rire, amusée par son comportement. Elle est vraiment imprévisible la blondie, j’aime bien quand elle me provoque de cette manière, c’est très excitant. Attention à l’heure Kelya, il n’est pas encore minuit. Mais elle veut aussi, son regard, ses gestes, cette goutte alcoolisée qui ruisselle jusqu’à sa poitrine… « Cette délicieuse langue que tu as là tout comme tes doigts de fée n’ont pas le droit de se balader entre mon cou et mes genoux, sous couvert de voir ta peine rallongée d’une journée ! », mais ma langue ne demande qu’à retracer le chemin de cette goutte… Résiste à tes pulsions Kelya !

-Il ne faudrait pas que tu croies que tu m'as apprivoisée pour de bon, il en faut plus pour me passer le collier au cou.

Ce clin d’œil qu’elle me fait…Je repose mes yeux sur la boite sous le lit, il y aurait donc ce genre d’accessoire là-dedans ? Ou mon esprit dépravé fait encore des siennes ? Cette nuit promet d’être palpitante ! Chaton, je crois sincèrement que mon esprit pervers t’a contaminé, ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Pourquoi j'ai l'impression que toutes les personnes me côtoyant finissent par être dévergondées ? Je suis peut-être une très mauvaise influence... Tiens, mademoiselle est excitée on dirait. Mon sourire s’élargit. Il faut vraiment attendre minuit ?

-Ca va être froid, et je n'ai pas vraiment envie de gargouiller non plus pendant que tu essaieras de me dompter.

T’inquiète, toi, tu n’auras pas froid chérie ! Stop Kelya, elle a raison, faut peut-être manger quand même ! Raaah, que toutes ces règles sont ennuyantes… Mes lèvres se posent sur les siennes pour un ultime baiser avant d’attaquer réellement le repas. Je lui mordille la lèvre en rompant ce délicieux baiser et détachant par la même occasion les menottes du pauvre.

-Tu sais bien que j’adore les défis chaton…

Je me rapproche de son oreille pour lui susurrer quelques mots.

-Nous verrons bien si tu tiens le même discours une fois la boite ouverte…

Je lui lèche sensuellement l’oreille avant de me relever et remettre mon débardeur qui est encore plus détendu qu’au début. Un ton toujours provocateur aux lèvres, je reprends en la regardant du coin de l’œil.

-Tu devrais peut-être mettre un pull, je crois que tu as froid…

Je finis par m’assoir à ma place, remplissant ma fourchette avec tout un tas de légumes, plongeant par la suite mon regard dans le sien.

-Ou est-ce le contraire ? Ne mouille pas trop quand même, il n’est pas encore minuit.

Je ricane à ma réplique avant d’enfin commencer à manger. Je crois que 4 jours d’abstinence c’est ma limite, j’ai vraiment envie d’elle, tout de suite et maintenant. Mange ton repas Kelya et garde toutes tes pensées perverses de côté.
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Mar 30 Juil - 18:37

Les péripéties d'une veste

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"C’est vrai ?"

Tu te trahis toute seule ma belle, je me demande maintenant qui de nous deux a le plus envie d'ouvrir le coffret. Je glousse brièvement alors qu'elle essaie de se ressaisir, ayant compris son erreur stratégique.

"Non c’est bon, je tiendrai jusqu’à minuit !"

Ou pas.. Je t'ai dit que tu pouvais y aller, et d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi tu as eu besoin de mon autorisation. C'est malheureux, tu perds des points Kelya, et mon sourire à moi ne cesse d'orner mon visage.

Elle ris à mes propos, et son sourire grandit à l'image du mien il y a quelques instants. Or, elle semble d'accord pour dire que nous sommes encore malheureusement trop loin de minuit pour encore se laisser aller à ce que nos corps nous dictent. Elle m'offre un second baiser aussi intense, si ce n'est plus que le premier, et quand elle le romps pour jouer avec ma lèvre, je commence à me dire que j'ai peut-être un peu surestimé mes capacités et ma résistance et ses petites attentions. Toujours assise sur moi, elle détache mes mains ; c'est vrai que ce sera plus pratique pour manger, et on sait toutes les deux qu'il va falloir des forces pour tenir jusqu'au bout de la nuit.

"Tu sais bien que j’adore les défis chaton…"

Oh que oui je le sais, c'est peut-être même pour ça que l'on a l'air de si bien s'entendre sur le plan de nos désirs. Bientôt, je peux sentir son souffle chaud sur la peau dénudée de mon cou et entendre ses mot caresser mes oreilles.

"Nous verrons bien si tu tiens le même discours une fois la boite ouverte…"

Mes mains maintenant libres, rien ne les empêche d'aller se rejoindre derrière son cou alors que je laisse échapper un ronrronement à la fois aguicheur et plein de désir. Pas le droit de sortir mes griffes, hein ? C'est trop dommage, j'ai une envie folle de parcourir tout son dos avec. Dans tous les cas, elle n'a pas tort, mais je me dois de ne pas tomber trop vite. Et puis, elle se relève lentement, sans que je la quitte des yeux, son visage ou sa très jolie paire de seins dont le contact commence déjà à me manquer. Cependant, alors que son cou s'éloigne, je ne peux m'empêcher de laisser mon index le lui griffer légèrement. Oups ? Je ne suis vraiment pas douée pour respecter les règles, peut-être faudra-t-il punir cette insolence.

Elle enfile à nouveau son haut et poursuit alors que je répond à son regard en coin par un sourire faussement innocent.

"Tu devrais peut-être mettre un pull, je crois que tu as froid… Ou est-ce le contraire ? Ne mouille pas trop quand même, il n’est pas encore minuit."

Elle n'a toujours pas sa langue dans sa poche.. pour mon plus grand bonheur. Elle est maintenant assise et me transperce d'un regard brûlant. Maintenant que la menace physique est écartée, je vais peut-être pouvoir répondre plus judicieusement à ses attaques.

Les coudes posés sur la table, je goûte enfin à la nourriture sans lui répondre, dans un premier temps. C'est vrai que c'est bon, mais mon appétit est à présent tout autre. Et puis, après quelques instants, je relève la tête vers elle, une étincelle malicieuse dans les yeux.

"T'as raison, il serait vraiment, vraiment méchant de ma part de te narguer avec ce que tu n'as pas encore le droit de toucher."


Je me lève lentement de ma chaise et, en prenant grand soin de lui montrer mes formes de la manière la plus avantageuse possible, me dirige vers ma penderie où j'attrape rapidement un vêtement qu'elle connaît bien. Le col roulé que j'avais la première fois que l'on s'est rencontrées au New Earth, je suis certaines que ça lui rappellera des souvenirs. Enfin, les bons surtout. Je l'enfile rapidement avant de me rapprocher à nouveau d'elle. D'un pas virevoltant, j'arrive dans son dos, et enroule mes bras autour d'elle, les reposant sur ses épaules pour à mon tour lui souffler quelques mots à l'oreille.

"Je suis sûre que tu te demandes ce qu'il peut bien y avoir dans la boîte, pas vrai ?"


Je change de côté après avoir déposé un baiser très léger sur son cou.

"Ca doit être super difficile de se retenir, non ? Imagines tout ce que tu pourrais me faire.."


De la même manière, je retourne à son premier profil.

"Tout ce que je pourrais porter.."


Et une dernière fois, je viens titiller son autre oreille avec ma respiration.

"Tout ce que tu pourrais m'attacher.."


A chaque phrase ma voix se faisait moins forte et plus sensuelle. Elle n'est pas la seule à pouvoir exciter l'autre, je crois qu'elle l'a un peu oublié, et elle a aussi oublié que tant que je le peux, je suis du genre à répondre. En plus, je ne crois pas avoir sorti mes griffes, sa première règle est respectée, c'est une action tout à fait légale que je viens de faire. Alors, je fini par m'écarter d'elle en laissant mes doigts glisser sur ses joues. Pas de baiser passionné cette fois, nous sommes en guerre trésor, et même si nous savons toutes les deux que ma capitulation et ma soumission en sont la fatale issue, je ne compte toujours pas me rendre sans batailler.


Heidi Langley
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Heidi Langley
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Mar 30 Juil - 20:18
Pas de réponse de sa part ? Vas-y chaton, profite des quelques minutes qui te reste pour miauler aussi fort que tu le peux. Bientôt, tu crieras simplement mon nom ou émettras des gémissements qui m’exciteront tout autant. Je ne la quitte pas des yeux et lorsque son regard se replonge dans le mien, mon sourire se fait de plus en plus provocateur.

-T'as raison, il serait vraiment, vraiment méchant de ma part de te narguer avec ce que tu n'as pas encore le droit de toucher.

Oui continue comme ça Elke, quand l’heure sonnera la fin de tes règles, la punition ne sera que plus palpitante pour toi. Peut-être que tu le sais d’ailleurs, et c’est pour ça que tu n’arrêtes pas de me titiller ? Je l’observe se lever, laissant mes yeux scruter sa si magnifique silhouette. Donc tu vas enfiler le haut de notre première rencontre pour éviter à mon esprit pervers de s’intensifier encore un peu plus ? Oh non, tu te doutes que ça aura l’effet contraire, avoue ! Je me mords la lèvre, sentant la chaleur de ses bras se poser sur mes épaules et son souffle effleurer mon oreille.

-Je suis sûre que tu te demandes ce qu'il peut bien y avoir dans la boîte, pas vrai ?

J’ai ma petite idée sur la question, ce genre de boite, j’en ai déjà vu dans ma vie plutôt dépravée, je dois l’avouer. Je penche légèrement la tête sur le côté lorsque ses lèvres se dépose sur mon cou, continuant à me mordre la lèvre pour réprimer ce désir de lui bondir dessus.

-Ca doit être super difficile de se retenir, non ? Imagines tout ce que tu pourrais me faire..

Mon imagination commence à bouillonner, elle me cherche et très franchement, ça marche. Je laisse ma seule attention portée aux mots qu’elle prononce, bats les couilles du repas, elle a une réelle emprise sur moi, c’est un fait.

-Tout ce que je pourrais porter..Tout ce que tu pourrais m'attacher..

Ses doigts caressent mes joues avant que tout contact de sa part soit rompu. Non, ne crois pas que tu vas t’en sortir comme ça chérie. J’attrape sa main, tirant la jolie demoiselle vers moi et déposant mon autre main sur sa joue, mon front se collé au sien et nos regards plongés l’un dans l’autre.

-Ne joue pas trop avec le feu ma belle, tu vas finir par te brûler.

Puisqu’elle a sorti son haut de notre première rencontre, je sors les répliques qui s’accordent avec. Hors de question de faire tout le scénario de départ, il faut savoir faire un bref résumé. Il n’est pas encore minuit ? J’en ai plus rien à faire, elle m’a beaucoup trop aguichée pour que mes pulsions perverses se calment.

-La petite rougeur sur mon cou indique clairement que tu n’as pas respecté la SEULE règle que je t’ai donné alors…


Je me relève, poussant lentement son corps contre le mur le plus proche, sentant la chaleur de son corps envahir le mien, ou est-ce le contraire ?

-Je ne respecte plus les tiennes non plus.

Un sourire carnassier au visage, je lui retire son haut juste après mes paroles, laissant un instant de répit à la jeune femme, admirant sa sublime silhouette.

-Tu es magnifique.

Puis sans un mot de plus, mes lèvres se posent sauvagement sur les siennes, ma langue invitant sa partenaire préférée à danser avec elle. Il n’est pas encore minuit et j’en ai strictement plus rien à foutre, depuis quand je suis les règles bien gentiment, moi ? Mes doigts caressent lentement sa joue avant de descendre doucement et de retrouver, après ce qui m’a semblé être une éternité, sa délicate poitrine qui pointe encore pour cause de la fraicheur de la pièce. Mon coeur s'emballe, j'ai l'impression de redécouvrir un tas de sensations. Je lui mords à nouveau la lèvre, rapprochant désormais les miennes de son oreille pour lui chuchoter suavement.

-Il est temps d’ouvrir la boite, non ?
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Mar 30 Juil - 23:04

Les péripéties d'une veste

Kelya

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Je la vois se torturer pour ne pas céder à mes avances, et je la vois lutter pour rester assise sur sa chaise alors que la connaissant, la seule chose qu'elle a en tête en cet instant précis c'est l'envie de me plaquer contre le mur. Mais alors que je commence à m'éloigner, la véritable soirée débute enfin.

Je sens sa main attraper mon poignet, et l'instant d'après, mes yeux sont rivés droits dans les siens, front contre front. Son autre main est posée sur ma joue avec une douceur extrême pendant que la première me tient toujours fermement auprès d'elle sans aucun espoir de fuite.

"Ne joue pas trop avec le feu ma belle, tu vas finir par te brûler."

J'ai comme l'impression d'avoir déjà entendu ça. Et si c'était justement ce que je cherchais, me brûler ? Je crois qu'il est bien trop tard pour faire machine arrière, le feu s'est déjà rependu autant en elle qu'en moi, et il faut faire quelque chose en conséquence. Et pour commencer, la surprise sur mon visage avait laissé toute la place à un subtil mélange de désir et de malice.

"La petite rougeur sur mon cou indique clairement que tu n’as pas respecté la SEULE règle que je t’ai donné alors…"

Oh oh, alors quoi ? Tu vas enfin me punir, trésor ? Elle se lève et de toute sa superbe m'intime de reculer jusqu'à atteindre le mur le plus proche. Je la regarde avec avidité pendant que nous nous embrasons mutuellement.

"Je ne respecte plus les tiennes non plus."

Elle ôte enfin le tissus qui couvrait ma poitrine. Pour une petite entorse de rien du tout à ce règlement qu'elle m'a imposé ? Que je suis vilaine, mais est-ce une raison ça ? Comment veux-tu que je respecte tes règles si toi même ne donne pas l'exemple ? Nous restons un moment immobile et muettes, se contentant d'admirer le corps de l'autre en attendant un déclic virtuel qui marquera la fin de l'ère de notre brève chasteté, et que j'ai hâte. Et pourtant, je pourrais rester ainsi des heures à juste la reluquer de la tête aux pieds. Elle et ses formes gracieuses que je devine sous son débardeur en fin de course, elle et ses fesses somptueuses, elle et ses jambes infinies qui me donnent le vertige tant elles sont élégantes.

"Tu es magnifique."

C'est exactement ce que j'allais dire. Et en plus de m'ôter les mots de la bouche, elle me réduit au silence dans un baiser grisant que l'ont attendait toutes les deux depuis ces quatre jours qui en ont paru mille. Sa main se dépose sur ma joue, et bien vite s'aventure sur le territoire que je lui avait pourtant interdit. Même accaparée par l'étreinte de nos lèvres et la danse infernale de nos langues, j'étouffe un gémissement désireux de sortir depuis des jours. Avec elle, c'est comme si à chaque fois, c'était la première fois et que rien ne pouvait me lasser, des caresses de ses doigts au tango de nos coeurs dont les battements s'entremêlent dans une symphonie d'extase.

"Il est temps d’ouvrir la boite, non ?"

Bordel depuis le temps que j'attends que tu le fasses ! Je place mes mains sur ses joues et rouvre les yeux pour admirer ses iris d'obsidienne. Du pouce, je caresse doucement le coin de ses lèvres en souriant. Il faut que je reprenne mon souffle avant de l'assaillir d'un nouveau baiser fougueux et passionné qui l'attirera un peu plus vers moi pour réduire au néan l'espace entre nos deux corps.

Tout est parfait, ou presque. Il ne manque qu'une seule chose pour que le tableau soit complet, une minuscule petite chose qu'il faut que je m'en aille régler avant que l'on ne puisse attaquer les choses sérieuses. A la fin de nos échanges, je pose mon front sur son épaule quelques instants pour regagner une respiration normale à nouveau, et lui murmure quelques mots qui retarderont nos ébats d'encore quelques trop longues secondes.

"Laisse moi une toute petite minute pour arranger quelque chose et je t'appartiens belle brune. En attendant, je te laisse choisir tes armes ? Je suis certaine que tu trouveras de quoi me faire tomber à tes pieds, trésor."


Je dépose un ultime baiser sur sa joue et la gratifie d'un clin d'oeil pervers avant de m'échapper d'un pas agile. Elle pouvait lire dans mes yeux que ce n'était pas une ruse pour lui échapper, j'ai vraiment envie que tout soit parfait avant que l'on attaque notre marathon. La première chose que je fais, c'est m'empresser d'aller tourner le verrou de la porte pour la verrouiller et fermer mes rideaux, pour des raisons qui, si elles ne le sont pas maintenant, seront bientôt évidentes. Ensuite, la lumière; finie l'éclairage morne et fade venant du haut de la pièce, maintenant seule la lampe de mon bureau nous éclaire de sa plus faible lumière oranger, laissant apparaître sur nos corps un jeu d'ombres particulièrement plaisant à mon goût. Et enfin, la chose la plus importante et qui me fait envie depuis peut-être le début de ces règles.. Je me penche au dessus de mon ordinateur, dos à mon lit, et commence à taper quelques mots sur le clavier. Je n'ai aucune idée de ce que Kelya fait mais je sais très bien ce que j'aimerais qu'elle fasse.

Et d'un coup, la touche finale à cette ambiance retentit quand j'appuie sur une dernière touche de mon ordinateur. Je viens de lancer à plein volume ma playlist frissons : des heures et des heures d'opéra pour couvrir tous nos cris et gémissements. Je ne sais pas si c'est son type de musique, mais c'est bien la seule chose à propos de laquelle je ne lui laissera pas le choix. Je ne sais pas non plus si elle était au courant de ma passion pour le chant lyrique, mais au moins maintenant c'est chose faite. Et puis, je n'ai jamais vu personne ne pas réagir au Nessun Dorma qui est en train de sonner entre les murs de mon appartement transformé en donjon de fortune. J'en ai déjà des frissons.


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Heidi Langley
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Heidi Langley
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Mer 31 Juil - 14:43
C’est son cœur qui fait autant de bruit ? Ou est-ce le mien ? Il fait super chaud d’un coup, là, non ? J’ai envie de l’embrasser encore et encore, de laisser mes doigts glisser sur sa peau si douce, caresser chaque partie de son corps… Nous reprenons toutes les deux notre souffle, son sourire est magnifique, tout comme elle dont j’ai envie d’assaillir de baisers. Sa tête vient trouver mon épaule, son souffle se calme un peu.

-Laisse moi une toute petite minute pour arranger quelque chose et je t'appartiens belle brune. En attendant, je te laisse choisir tes armes ? Je suis certaine que tu trouveras de quoi me faire tomber à tes pieds, trésor.

Ses lèvres se posent sur ma joue et c’est après un petit clin d’œil que la chaleur de son corps disparait. Mon sourire ne disparait pas, j’observe dans un premier temps la blondinette presque entièrement nue qui s’occupe de cacher la pièce des regards trop indiscrets des voisins. « Je te laisse choisir tes armes », oui j’aurai tout le temps de la dévorer des yeux alors découvrons cette fameuse surprise ! Avançant jusqu’au lit, j’attrape la boite qui se sentait terriblement seule en dessous, la dépose sur les draps et l’ouvre sans trop tarder. Owh…t’es vraiment une sacrée dévergondée Elke… Mon sourire s’élargit alors qu’une musique d’opéra envahie la pièce entière. Originale comme ambiance, mais pas désagréable. On ne risque pas d’avoir des problèmes avec le gardien ? Ou même les autres pensionnaires ? Personne ne nous interrompra ce soir, ils n’ont pas intérêt, j’attends cette nuit depuis bien trop longtemps ! Tiens, ne serait-ce pas une corde de bondage ? Ça fait longtemps que j’en ai pas utilisée mais c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Je ne peux m’empêcher de rire de ma connerie puis reprenant un peu mon sérieux, je reporte mon attention sur la blondinette, une expression prédatrice au visage.

-Chaton ?

Une voix digne des plus grands films érotiques, je lui fais signe de l’index de se rapprocher de moi.

-Je vais te montrer comment on se sert de ça…

Et de beaucoup de choses présentes dans cette boite. Oh oui, je ne compte pas beaucoup dormir, mais la nuit promet d’être des plus excitante ! Après un langoureux baiser, je lui murmure suavement à l’oreille.

-Tu es toute à moi…

***
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Kelya Drambolt
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Mer 31 Juil - 17:17

Les péripéties d'une veste

Kelya

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"Chaton ?"

Oui, c'est moi ? Sa voix n'est pas aussi proche de moi que j'aurais pu l'espérer, mais ce ton.. Il est presque carricatural mais qu'est-ce qu'il peut m'exciter. Le sourire au lèvres, je me retourne lentement vers elle. Je retire ce que j'ai pu penser, c'est parfait comme ça.

"Je vais te montrer comment on se sert de ça…"

Presque comme hypnotisée par sa voix, je n'ai pas le choix de répondre à son appel. Mon corps avance tout seul sous l'ordre intimé par son geste. Je ne me souvenais pas de l'existence de cette corde, mais pour ne rien cacher, la surprise est très, très agréable. Alors, lentement, je me dirige vers elle, et je rêve d'avoir un peignoir sur les épaules pour le faire tomber sur le chemin et lui dévoiler mon corps. Malheureusement, le cliché de la scène n'ira pas jusque là, à défaut, je fais tomber d'un geste sensuel mon short avant d'arriver devant elle pour ne plus laisser qu'une fine culotte noire séparer mon intimité de ses pensées les plus perverses. Une fois réunnies, elle me gratifie d'un nouveau baiser dont je ne pourrais décidément jamais me lasser.

"Tu es toute à moi…"

Le pouvoir des mots est incroyable, je viens à nouveau d'en faire l'expérience. En me chuchotant ça au creux de l'oreille elle a fait déferler en moi une vague de désir irrépressible et je sens ma température monter encore plus haut.

"Rrrr, alors qu'est-ce que tu attends ?"


##

Ellipse courte:


Tu ne mentais pas quand tu me disais que tu savais te servir de ces cordes Kelya, c'est le moins qu'on puisse dire. Me voilà donc littéralement ligotée à mon lit, à sa complète merci, totalement impuissante quant à la suite des évènements, et j'adore ça. Mes bras sont tendus, mes poignets fermement maintenus attachés à mon sommier. Mes jambes, elles, ont même eu droit à une attention supplémentaire ; en plus d'avoir les chevilles dans le même état de mes poignets, mes cuisses sont collées à mes mollets sous la contrainte jouissive de cette corde qui encercle mes jambes.

Je ferme les yeux en attendant qu'elle finisse de se préparer, me concentrant sur ma respiration que j'essaie de réguler malgré toute l'adrénaline qui se déverse dans mes veines dans un déluge d'excitation. Ce mélange et l'exaltation de tous mes sens me fait frissonner tandis que les premières notes de Va Pensiero commencent à résonner dans la pièce.

##

Ellipse longue:


Wow. Juste wow. Il doit être trois heures passées, mais je n'ai pas vu le temps passer. Allongée nue sur mon lit, je peine à reprendre mon souffle sur l'air de la Habanera. Une nouvelle soirée où je gratifie mon corps de nouvelles marques, mais celles-ci sont bien plus agréables, bien qu'inavouables à d'autres là où je n'ai pas réellement de problème à exhiber mes ecchymoses à qui veut les voir.

"Si j'avais su que t'étais déjà une experte j'aurais pris le coffret adulte."


Je n'ai pas la force d'ajouter un rire sonore à ma remarque, mais un sourire sincère portant la marque de toutes les endorphines de mon corps fera l'affaire. D'un petit mouvement de la tête, je l'invite à se rapprocher de moi. Je crois que je pourrais m'endormir à sa prochaine caresse, mais il faudrait peut-être que j'aille prendre une douche, je ne vais pas m'assoupir maintenant alors que je suis encore couverte de cire. Le soucis, c'est que je risque d'avoir de sacrées courbatures, et rien que d'aller jusque dans ma salle de bain va me demander un effort surhumain.

##

Ellispe très courte:


"Attends, deux secondes Kelya, je suis pas assez souple pour ça, je vais me froisser un muscle."

##

Ellipse très longue:

"T'imagines si nos enfants ont les mêmes vices que nous ?"



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Ven 2 Aoû - 18:17
Mes vêtements ne sont plus, j’admire le corps de la blondinette dont les mouvements sont entravés par la corde enroulée et attachée avec souplesse, par mes soins. Je n’ai jamais vraiment été portée sur le BDSM mais je dois dire que ce tableau qui s’offre à moi est digne des plus grandes œuvres d’art. Je laisse mes doigts effleurer chaque partie de son anatomie, laissant son corps réagir à chacune de mes caresses, le cordage amplifiant ses sensations au moindre de ses gestes. C’est tellement excitant de la voir dans cette position, la rebelle qu’elle est, est entièrement sous mon contrôle et ne semble pas être indifférente à cette posture. Son intimité m’indique clairement qu’elle prend son pied et c’est tellement jouissif de l’entendre gémir et se plier à ne serait-ce que le plus petit passage sur son corps. Laisse-toi aller chaton, la nuit ne fait que commencer…

***
Les cordes sont tombées, je pose mes doigts sur la mèche de la bougie pour éteindre la flamme. L’incendie en moi n’est toujours pas calmé, je dépose mes lèvres sur celles de la blondinette, un baiser démontrant toute l’ardeur présente en moi. Je finis par m’assoir près d’elle, sur le lit, caressant doucement sa joue alors qu’elle tente de reprendre une respiration normale.

-Si j'avais su que t'étais déjà une experte j'aurais pris le coffret adulte.

Je ne peux m’empêcher de ricaner, répondant à son sourire par le mien.

-Tu ne tiendrais pas, regarde-toi, tu peines à reprendre ton souffle, chérie.

La cire son corps risque de laisser quelques marques mais quelque chose me dit qu’elle n’ait pas contre ce genre de souvenir. Une douche froide pour la réveiller, peut-être ? Non, le marathon n’est pas encore terminé. Un sourire carnassier aux lèvres, je me place au-dessus de son corps, laissant mes mains se balader sur tout son corps, ma langue les accompagnant.

***


-Attends, deux secondes Kelya, je suis pas assez souple pour ça, je vais me froisser un muscle.

Un sourire carnassier aux lèvres, mes yeux plongés dans les siens, toute la provocation dont je peux faire en émanant, je lui réponds après le passage de ma langue sur mes lèvres, ses cuisses tenues fermement.

-Mais non chaton, c’est dans la tête.

Je lui embrasse gentiment la cuisse avant de la mordre et y déposer un suçon.

-Il y a tellement à faire cette nuit…

***

Quelle heure il est ? J’en sais foutrement rien mais une chose est sure, il est très tard ou plutôt très tôt. Allongée sur le dos dans le lit, j’observe ce que je peux voir du plafond à travers l’obscurité de la pièce. Je peux ressentir toute la fatigue accumulée par mon corps et pourtant, je n’arrive pas à dormir. Je ne peux m’empêcher de repenser à toute cette nuit, à ce corps magnifique près de moi, aux sensations qui m’ont traversée, à elle…

-T'imagines si nos enfants ont les mêmes vices que nous ?

Mon rire ne tarde pas à éclater dans la pièce. La fatigue ?

-Aux dernières nouvelles, ni toi, ni moi n’avons de bite, donc ça risque pas d’arriver.

Il y a cours demain ? Ouai. Est-ce que je m’en branle ? Bien sûr. Restant fixée vers le plafond de la chambre, je reprends amusée.

-Si t’as des enfants, c’est sûr qu’ils seront aussi têtus que toi !

Je me remets à rire une nouvelle fois. Oh oui, j’ai jamais quelqu’un d’aussi entêtée qu’elle, sa progéniture prendra certainement ce côté-là !

-Tu veux vraiment des enfants ?

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Sam 3 Aoû - 0:24

Les péripéties d'une veste

Kelya

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"Mais non chaton, c’est dans la tête."

Tout dans la tête, tout dans la tête, c'est vite d- oh.. Oh.. Merde pourquoi est-ce qu'elle trouve toujours LA chose qui me donne tort ? Kelya c'est à la fois ma kryptonite et ma nouvelle addiction, elle fait mal à mon ego tout en me poussant à toujours plus en vouloir, c'est complètement irrationnel.

"Il y a tellement à faire cette nuit…"

Je relève la tête pour essayer de capturer son regard ; je suis déjà haletante, c'est pas génial pour la crédibilité, mais bon elle doit finir par s'y habituer comme moi avec son regard de prédatrice qui me fait perdre tous mes moyens.

"Finis déjà de m'attacher, ce sera un bon début."


Une moue provocatrice et me revoilà dans de beaux draps.

##

Je crois que je n'ai jamais été aussi fière d'une idée. Heureusement que j'ai mis de la musique, je préfère que l'immeuble me haïsse pour les avoir abreuvés de bonne musique plutôt que pour les avoir réveillés au son de mes gémissement incontrôlables et malgré moi de plus en plus sonores ; et pourtant je résiste, et je n'ai pas encore prononcé son nom. Oh que oui, j'en ai eu envie, et cette envie ne fait que croître au fil du passage de ses doigts de fée. A dire que ce n'est que le début d'une très longue nuit.. Elle m'a déjà laissé une jolie trace de son passage sur la cuisse, et si je continue de me contorsionner comme ça et de tirer sur mes entraves, je risque fort d'avoir des brûlures sur poignets et chevilles. Mais au diable tout ça, je suis en pleine extase, et rien ne peut me détourner de cette relation de pouvoir qui s'installe entre elle et moi. Je n'ai pas encore perdu, mais elle est sacrément douée à ce jeu, et il ne fait aucun doute qu'elle met tout en oeuvre pour me mettre en échec.

##

"Tu ne tiendrais pas, regarde-toi, tu peines à reprendre ton souffle, chérie."

Elle marque un point. Et ce point s'accompagne d'une célébration digne de ce nom ; toujours ce sourire prédateur collé aux lèvres, elle me surplombe maintenant. Dormir maintenant ne semble visiblement pas être une option pour elle. Est-ce que ça me pose un problème ? Pas le moins du monde. De toutes façons, vu la manière dont j'ai hurlé son nom il y a quelques minutes, il semble que j'aie perdu en beauté, alors je m'en remet à ses désirs qui revêtent par conséquent leur nature d'ordre.

Je soulève son menton d'un geste risqué du doigt pour attraper son regard le temps que je lui réponde.

"J'ai juste besoin d'un peu d'entraînement, on devrait faire ça plus souvent."


C'est une invitation à recommencer ? Tu m'étonnes, et le plus vite possible. Mais c'est aussi et surtout une invitation à parcourir à nouveau mon corps qui ne devrait maintenant plus avoir de secrets pour elle.

##

Son éclat de rire arrive à me faire me détendre un peu. Je ne saurais dire combien d'heures j'ai passé dans des positions extravagantes ce soir, mais malgré mon coeur et ma libido qui me crient 'pas assez', mon corps de simple mortelle, lui, ne demande qu'à s'en remettre.

"Aux dernières nouvelles, ni toi, ni moi n’avons de bite, donc ça risque pas d’arriver."

Elle marque encore un point, et moi je viens coller mes cheveux encore mouillés de la douche contre sa poitrine et passant mon bras autour d'elle pour trouver un position confortable pour enfin dormir.

"Si t’as des enfants, c’est sûr qu’ils seront aussi têtus que toi !"

Aussi têtus que moi ? Qu'est-ce que ça veut dire, tu me trouves têtue ? Oui, bon, je le suis peut-être un peu.. trop. Mais bon, c'est pour ça qu'elle m'aime non ? Enfin, qu'elle me.. qu'elle reste avec moi quoi.

"Tu veux vraiment des enfants ?"

Bonne question, et à vrai dire j'ai l'impression que je ne fais que commencer à passer du cap d'enfant à adulte. Est-ce que mon initiation plutôt rapide aux activités charnelles y est pour quelque chose ? Sans aucun doute, mais ce n'est pas la seule chose qui me fait prendre conscience qu'un changement s'opère. Enfin tout ça pour dire que je n'y ai jamais vraiment pensé. Je hausse un peu les épaules avant de répondre d'une voix blasée, mais tout de même encore un peu chevrotante.

"Parle mieux de Heidi Junior, tu veux ? Du coup j'imagine qu'elle verra le monde, un jour."


Je marque une petite pause. Moi, être parent ? La bonne blague.. Je suis déjà pas capable de me faire à manger toute seule alors je ne m'imagine pas une seule seconde avoir un gosse à gérer en plus. Et puis, tu parles d'un modèle.

"Le truc c'est qu'un mioche sera jamais heureux avec moi comme mère.. J'ai pas envie d'infliger ça à un marmot qui a rien demandé à personne. Et toi, t'en veux ?"



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Mer 7 Aoû - 13:41
L’obscurité a recouverte la pièce. Il fait peut-être déjà jour dehors mais à l’intérieur, il fait bien sombre. Peut-être parce que nos yeux ont été trop longtemps bercé par la lampe de la table de chevet et que le contraste fait qu’on ne voit seulement que quelques tâches noires se former dans la pièce ? Pourquoi je me pose cette question moi, on s’en branle, non ? Je sens l’humidité des cheveux de la blondinette se poser sur moi, mais je ne dis rien, je trouve ça plutôt agréable d’ailleurs. Son bras vient entourer mon corps et le mien en fait autant, laissant ma main caresser doucement son bras.

-Parle mieux de Heidi Junior, tu veux ? Du coup j'imagine qu'elle verra le monde, un jour.

Je me mets à rire, imaginant l’enfant de blondie. Ça serait un sacré phénomène, c’est certain ! Elle ou il courra dans tous les sens pour rendre sa mère complétement tarée et lui tiendra tête autant qu’elle le fait avec moi.

-Le truc c'est qu'un mioche sera jamais heureux avec moi comme mère.. J'ai pas envie d'infliger ça à un marmot qui a rien demandé à personne. Et toi, t'en veux ?

Jamais heureux ? Pourquoi elle dit ça ? Je lâche un léger soupire avant de lui pincer le bras.

-Tu ne peux pas savoir, ça se trouve que tu seras une maman gâteau qui pincera les joues de ton môme, etc. Qui sait ce qu’il se passera…

Je me mets à bailler, laissant mes yeux se reposer un peu en les fermant avant de reprendre tout aussi calmement.

-Tu sais, je ne me vois pas vivre vieille alors avoir un gosse…

Oh oui, je connais mon caractère et il finira par avoir raison de moi. J’arrête pas de me battre, je risque fort d’y laisser ma peau un jour. Je me remets à rire en imaginant une p’tite vieille me foutre la misère pendant une baston. Et si ce n’est pas pendant un combat que je crève, ça sera lors d’un défi irréalisable mais mon esprit joueur ne pourra dire non à ce dernier et hop, fin de ma vie. Non, plus sérieusement, je ne me suis jamais projetée dans l’avenir.

-J’ai horreur des gamins de toute façon.

Ouai, ça braille tout le temps pour un oui ou un non, ça chouine, ça court partout…l’enfer sur terre ces machins-là ! C’est surtout que tu n’en as jamais vraiment été une Kelya, c’est de la jalousie et de la colère mal placées.
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Mer 7 Aoû - 22:20

Les péripéties d'une veste

Kelya

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Ah ça te fais rire le coup de Heidi Junior hein ? Bon j’avoue que moi aussi. Par contre, ma phrase suivante n’a pas l’air de l’amuser autant, en atteste ce pincement sur le bras qu’elle était en train de caresser ma foi très agréablement un peu plus tôt. Par réflexe plus que par douleur, je lâche un petit gémissement plaintif, il faut dire que j’ai eu le droit à bien pire ce soir.. Et mon dieu j’en redemanderait bien pour une prochaine fois.

« Tu ne peux pas savoir, ça se trouve que tu seras une maman gâteau qui pincera les joues de ton môme, etc. Qui sait ce qu’il se passera »

Moi, une maman gâteau ? Si au moins je savais à quoi ça ressemble.. Pour moi ces parents là, ça n’existe que dans les livres ou les films, pas dans la vraie vie. Je ne sais pas si je pourrais devenir autre chose que ce que mes parents ont été pour moi, je ne connais rien d’autre alors comment je pourrais faire autrement ? Merde je m’attendais vraiment pas à avoir ce genre de discussion, à la base je voulais entendre son rire résonner dans ma petite chambre. Son bâillement provoque le mien avant qu’elle ne reprenne.

« Tu sais, je ne me vois pas vivre vieille alors avoir un gosse… »

Comment ça, pas vivre vieille ? Alors ça non, je n’accepte pas, pas du tout même ! A vrai dire, je me fiche qu’elle veuille un gosse ou pas, tout ce que je veux c’est qu’elle me survive. De la même manière qu’elle un peu plus tôt, je lui pince la hanche, une sensation qu’elle devrait reconnaître, pour bien lui faire comprendre mon désaccord.

« J’ai horreur des gamins de toute façon. »

Là au moins on est d’accord. Mais ça ne va pas m'empêcher de la rabrouer pour ce qu'elle a dit juste avant.

« Eh, tu as l’interdiction formelle de crever avant moi, c’est compris trésor ? »


Mon ton était presque boudeur, mais tapissé de bonne intentions. Visiblement, on a pas fini de se poser mutuellement des règles. Mourir jeune, et puis quoi encore ? Tu vas vivre ta vie jusqu’au bout cocotte, avec ou sans moi, et tu verras tout s’arrangera à la fin. Je soupire.

« T’es vraiment bête quand tu t’y mets. »


Cette fois-ci, ma moue est complètement assumée alors que je resserre l’étreinte de mon bras. Alors oui, ça fait vraiment pas longtemps qu’on se connaît, et les choses vont vites, et si ça se trouve dans une semaine ça sera fini et je me suis juste complètement fourvoyée quant à mes émotions, mais le court instant où je l’ai imaginée mourir m’a fait un mal fou. On ne contrôle pas ce que nos pensées nous donnent à voir, et là je vais lui en vouloir, quelques secondes pas plus, pour avoir insinué cette image dans mon esprit.

«  Mais t’as quand même raison à propos d’une chose, un gamin c’est bête et très méchant. »


Oh que oui, presque autant qu’un adulte. Un traumatisme lié à mon enfance ? Peut-être pas un en particulier, mais pour le coup, si mon ton amer ne la pousse pas à me demander ce qu’il cache, je ne  m’étendrai pas dessus.


Heidi Langley
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Heidi Langley
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Jeu 8 Aoû - 16:14
Le petit pincement sur mes hanches me fait légèrement sursauter alors que la fatigue avait presque eu raison de moi. J’ai dit quelque chose de mal ?

- Eh, tu as l’interdiction formelle de crever avant moi, c’est compris trésor ? 

Ah, c’était donc ça. J’esquisse un petit rire avant de reprendre les caresses sur son bras et de sortir calmement.

-T’inquiète pas pour moi chaton.

J’ai pas l’intention de clamser tout de suite, il y a trop de nuits comme celle-ci que j’ai envie de refaire avant d’y laisser ma peau. La mort est un sujet qui fait beaucoup réagir les gens mais nous devrons tous y passer à un moment. Je crois que j’ai arrêté de me préoccuper de mon sort quand j’avais perdu espoir de sortir de ce labo. Maintenant que je suis dehors, je ne me suis jamais vraiment reposer la question. Je vis au jour le jour et advienne que pourra.

- T’es vraiment bête quand tu t’y mets. 

-Et toi, t’es toujours aussi mignonne.

Son étreinte se resserre et fais apparaitre un sourire sincère sur mes lèvres. Ouai, j’crois sérieusement que je n’ai pas envie de clamser tout de suite, je me sens bien, là. Pourtant, à chaque fois que ce genre de ressenti me traverse, j’ai également ce sentiment de peur qui nait en moi… Pourquoi ?

-  Mais t’as quand même raison à propos d’une chose, un gamin c’est bête et très méchant. 

J’arque un sourcil après ses mots. J’aime pas les gamins parce que je les considère comme relous au possible. Bête et méchant ? J’imagine que ça dépend de l’individu en question, les adultes le sont aussi.

-Alors toi, t’as été persécuté ou l’inverse en étant gamine, c’est ça ?

Ouai, c’est la première conclusion qui m’est venue en tête. Combien de films j’ai regardé avec des gamins à l’école qui se faisaient malmenés par leur camarade ? Et puis au NEST, ça arrive assez souvent malgré les surveillants qui sont censés sévir ce genre de comportement.

-Raconte-moi un peu ton enfance, tiens, ça m’intéresse !

Qu’est-ce que ça fait d’être enfant ? Je me suis posée la question un milliard de fois sans jamais avoir de réponse très concrète. Elke n’a pas l’air d’avoir eu une enfance toute rose et je devrais peut-être éviter ce genre de question ?

-Enfin, c’est comme tu le sens, hein…
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Jeu 8 Aoû - 17:30

Les péripéties d'une veste

Kelya

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« T’inquiète pas pour moi chaton. »

Bien sûr que si je m’inquiète ! Enfin, non ! Mais si quand même ! Je veux dire, elle fait ce qu’elle veut, elle est grande, mais il y a toujours ce quelque chose au fond de mon cerveau qui m’insuffle l’envie de l’attacher ici à mon tour pour ne pas qu’il lui arrive malheur. Encore de l’égoïsme, je sais, et je me demande si un jour ça passera. J’ai l’impression que plus je passe de temps avec elle, plus cet égoïsme prends de l’ampleur et j’ai peur qu’un jour il prenne trop de place et me fasse faire une connerie.

« Et toi, t’es toujours aussi mignonne. »

Maieuh, c’est pas une réponse valable ça, elle a pas le droit de me flatter comme ça, c’est de la tricheuh.. Mais d’un autre côté, si elle me trouve mignonne, c’est qu’elle a pas envie de partir, non ? J’espère. Kelya est assez compliquée à comprendre, et je sais bien qu’en dehors des parties de jambes en l’air c’est difficile pour elle de.. se poser, alors je m’estime déjà heureuse d’avoir pu la garder près de moi ces derniers jours. Et puis cette position, ces caresses.. Je pourrais presque en faire une habitude.

Enfin, comme je l’imaginais, ma remarque a attisé sa curiosité.

« Alors toi, t’as été persécuté ou l’inverse en étant gamine, c’est ça ? »

C’est un peu comme ça pour tous les mômes j’ai l’impression, tu grandit soit dans un groupe, soit dans l’autre.

« Raconte-moi un peu ton enfance, tiens, ça m’intéresse ! »

Elle veut en savoir plus sur moi ? Je lui en ai déjà beaucoup dit pourtant, entre mes parents et ma relation avec ma sœur. Mais au point où j’en suis, je lui ai déjà permis d’aller assez loin dans mon intimité et ma vie privée pour le lui refuser.

« Enfin, c’est comme tu le sens, hein… »

Je souffle un peu en ajustant ma position.

« T’en fais pas, c’est derrière moi, alors j’imagine que je peux t’en parler. »


Je marque une petite pause, le temps de réfléchir à où commencer. Mon enfance était banale, j’étais juste rangée dans la catégorie des enfants à éviter par les autres.

« Tu sais que j’ai été dans une école pour citoyens, là-bas c’est pas mieux qu’ici. Je suis pas une grande bavarde, et d’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été comme ça. J’étais pas non plus une très bonne élève, alors t’imagines bien le tableau. La gamine quasi-muette et sans avenir, celle que tout le monde trouve bizarre et à qui personne ne parle, c’était moi. Et puis dès que t’es rangée dans la case des parias ça te colle à la peau, et en grandissant tu deviens la cible de ceux-là même qui ont décidé de t’exclure. »

Paradoxal, hein ? Les gens ne veulent pas entendre parler de toi, à part quand ils ont besoin de se défouler où se sentir supérieur. Malheureusement, cette situation a des échos dans la société des adultes, et c’est encore bien pire. La seule différence, c’est que chez les adultes, tu peux te plaindre de tes problèmes à personne.

« Alors forcément, on a commencé à vouloir en venir aux mains, et moi j’ai commencé à me défendre. Sauf que dans ce monde là, c’est ton étiquette qui détermine qui a raison et qui a tort. Moi, j’avais tout le temps tort. A l’école quand je rendais les coups qu’on me donnait, et à la maison parce que j’avais tort à l’école. Du coup je ne voulais plus avoir tort, j’ai arrêté de me défendre, mais là je n’avais ni tort ni raison, j’étais juste oubliée, et ça m’allait. »


Qu’est-ce que je pourrais ajouter de plus ? Je ne sais pas, il y a déjà là un petit condensé de ce qu’est Heidi Langley, la solitaire bonne à rien. Je ne m’en était même pas rendu compte, mais au fil de mes paroles, l’intensité de ma voix avait diminué, comme si j’avais cherché à éloigner ces souvenirs gênants revenus à la charge instantanément.


Heidi Langley
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Heidi Langley
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Dim 11 Aoû - 17:52
- T’en fais pas, c’est derrière moi, alors j’imagine que je peux t’en parler. 

Je finis par rouvrir les yeux, continuant mes caresses sur son bras et ouvrant grand mes oreilles pour écouter son enfance.

- Tu sais que j’ai été dans une école pour citoyens, là-bas c’est pas mieux qu’ici. Je suis pas une grande bavarde, et d’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été comme ça. J’étais pas non plus une très bonne élève, alors t’imagines bien le tableau. La gamine quasi-muette et sans avenir, celle que tout le monde trouve bizarre et à qui personne ne parle, c’était moi. Et puis dès que t’es rangée dans la case des parias ça te colle à la peau, et en grandissant tu deviens la cible de ceux-là même qui ont décidé de t’exclure. 

Qu’est-ce que les gens peuvent être cons. J’ai jamais compris ce délire de s’attaquer aux personnes juste parce qu’elles sont différentes, pas dans les normes. Mais c’est quoi la normalité ? Qui a décrété ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas ? Les humains se font la guerre entre eux, les turnes se cherchent également et les humains veulent voir crever les turnes et inversement, pour la plupart en tout cas. C’est un cercle vicieux et même si un jour une des populations disparait, que ce soit les turnes ou les humains, il y aura encore des conflits, jamais ça s’arrêtera. Depuis des siècles ça a fonctionné comme ça, toujours une population mise à l’écart et pourquoi ? Pour de la merde, comme toujours. Après est-ce que c’est la faute des gamins ? Je ne pense pas, c’est surtout qu’ils ont grandi dans ce modèle de vie pré-fait par leurs parents et les gens environnants. Ça y est, je commence à sentir l’énervement monter.

- Alors forcément, on a commencé à vouloir en venir aux mains, et moi j’ai commencé à me défendre. Sauf que dans ce monde là, c’est ton étiquette qui détermine qui a raison et qui a tort. Moi, j’avais tout le temps tort. A l’école quand je rendais les coups qu’on me donnait, et à la maison parce que j’avais tort à l’école. Du coup je ne voulais plus avoir tort, j’ai arrêté de me défendre, mais là je n’avais ni tort ni raison, j’étais juste oubliée, et ça m’allait. 

Il faut toujours avoir un coupable de toute façon et très souvent, c’est l’effet de groupe qui domine et une personne seule, ne peut rien faire, elle subit, durement et simplement. Se faire oublier, est-ce une véritable solution à tout ça ? Je sais pas, je suis pas convaincue mais bon, ce qui est fait, est fait, je sais très bien. Cette histoire ne fait que maintenir ma vision sur ce monde, il est bien remplie de cons et de pourritures. Je me mets à bailler avant de balancer calmement.

-Tu sais, je les aurais tous défoncés ces p’tits merdeux.

Ouai, tu les « aurais », si tu avais pu. Mais tu ne sais pas vraiment ce que tu aurais été si ta vie avait été différente. Sûrement pas celle que tu es aujourd’hui, c’est même une certitude. Je resserre mon étreinte sur son corps, la fatigue animant ma voix.

-Ton enfance a dû être vraiment compliquée…Je me demande comment je me serais comportée dans ce genre d’établissement. Peut-être que je t’aurai persécuté moi aussi ?

Je me mets à rire, déposant un doux baiser sur son front lorsque le calme me revient.

-Je comprends pas comment ils ont pu emmerder une bouille aussi mignonne. J’ai vu la photo du médaillon de ta sœur, t’étais trop chou !
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Kelya Drambolt
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