Description
Avatar : Comission by Noquelle 
Taille : 1,64m
Carrure : Fine
Couleur de peau :Pâle
Couleur des yeux : Bleus
Cheveux : Blonds
Style vestimentaire : Neutre et passe-partout
Signe distinctifs : Quelques vieilles cicatrices sur les poignets, qu’elle cache à tout prix.
Impression : Froide, distante, hautaine, arrogante, manipulatrice
Symboles : Un diapason qu’elle a toujours dans la poche. Elle en trouve le son apaisant et adore jouer avec, la plupart du temps à des moments inappropriés.
Heidi n’est pas quelqu’un qu’on pourrait qualifier de très amical. De loin, elle n’a pas l’air méchante, on pourrait même lui trouver un côté mignon, mais dès lors qu’on se rapproche un peu, on peut distinguer sa mine renfrognée et l’agressivité passive qu’elle dégage. Il n’est pas rare de la voir avec des bleus ou autres blessures en tous genres, sa taille moyenne et sa stature fragile ne l’empêchent pas de se mêler volontiers aux rixes auxquelles elle assiste, et qu’elle a la plupart du temps déclenchées elle-même.
Gène mutant
Accuité auditive accrue.
Quand elle le décide, Heidi peut fortement améliorer la qualité et la porté de son ouïe. Cela requiert de sa part une grande concentration et se révèle plutôt pénible puisqu’en effet, en utilisant cette faculté, elle entendra non seulement ce qui l’intéresse mais aussi tous les sons dans le rayon donné. De manière générale, elle peut distinguer un murmure à une distance de 150 mètres pendant une poignée de secondes en se focalisant dessus; au-delà de ce temps, cela devient un véritable effort de rester concentrée. Après avoir usé de son aptitude, il lui faut une petite dizaine de minutes pour que tous les effets secondaires (acouphènes, migraines, perte d’équilibre, etc..) ne s’estompent. A l’heure actuelle, l’utilisation la plus commune de son pouvoir est d’épier les conversations privées autour d’elle, il est donc plus que rare de la voir avec une couleur d’yeux anormale..
Histoire
13 avril 2079, un jour comme les autres sous le dôme, sauf pour monsieur et madame Langley, père et mère à nouveau depuis à peine quelques heures. Ils sont bien entourés, quelques amis proches et de la famille sont venus leur apporter quelques cadeaux et un peu de compagnie. Moi, je suis au milieu de tout ça, l’espèce de chose insupportable qui passe de bras en bras en criant aussi fort que mes jeunes poumons me le permettaient au milieu des sourires et des rires. On ne change pas on dirait, à peine ayant vu la lumière du jour pour la première fois je ne supportais pas toute cette bonne humeur. Enfin bon, passons.
Quelques années plus tard, j’ai appris à marcher, parler, lire, enfin rien de bien spécial. Mes souvenirs les plus lointains remontent à peu près à mes 6 ans; je me souviens des après-midis qu’on passait à ne rien faire, ma grande sœur et moi. Solveig était, et est toujours plus âgée que moi, de 4 ans. Nous deux, on est le jour et la nuit; elle souriait en permanence, toujours prête à rendre service quand on lui demandait, des bonnes notes à l’école, la parfaite petite fille vous me direz, mais au fond de moi, j’étais persuadée qu’elle était malheureuse. C’est sûrement pour ça que je l’aimais bien, parce que soyons honnêtes, si elle n’avait pas été ma sœur, je ne l’aurais jamais supportée.
Les années passent, j’ai maintenant 12 ans, les hormones se réveillent, et avec elles des maux de tête de plus en plus fréquents et violents, comme si chaque petit bruit autour de moi résonnait bien trop fort dans mes tympans. A l’époque je ne le savais pas mais pendant ces ‘’crises‘’, mes yeux prenaient une couleur étrange, ce qui est tout sauf naturel tout le monde en conviendra. Ces épisodes passaient inaperçus puisque moi-même je passais le plus clair de mon temps dans ma chambre ou la tête entre les bras, affalée sur une table dans une salle de cours aux allures stériles. Et puis un jour, après un épisode particulièrement éprouvant, je décide de briser l’omerta que je m’imposait et d’en parler à mes parents, qui me catapultent dans la journée suivante chez un médecin. D’après lui, j’étais sujette à une sorte d’épilepsie. Bien que les symptômes ne collaient pas tous à ce diagnostic, j’ai pris pendant peut-être un ou deux ans le traitement prescrit. Les effets secondaires étaient assez féroces, pour aucune réelle amélioration, alors j’ai arrêté de les prendre, et en parallèle, je commençais à prendre conscience que je pouvais en quelques sortes contrôler ces ‘’crises’’ et en tirer avantage.
Malheureusement, avant que je ne puisse être capable de passer entre les mailles du filet, mes parents ont fini par nous surprendre, moi et mes yeux anormaux. Il ne leur en a pas fallu plus pour comprendre de quoi il s’agissait réellement. Ni une, ni deux, me voilà dans un bus pour la NEST avec ma valise et ma mine renfrognée. Ma sœur avait quitté le domicile familial quelques mois auparavant et n’a pas pu me sauver de cette décision bien arbitraire et antipathique de mes géniteurs.
J’habite l’internat miteux depuis mes 15 ans. Ici, je passe le plus clair de mon temps seule et me débrouille pour que personne ne soit au courant pour mes yeux,et j’apprends au final assez rapidement à me servir de cette capacité et surtout à la cacher. Je me débrouille pour passer sous le radar à monstres et je me fais passer pour quelqu’un de normal, au moins physiquement. L’année de mes 18 ans, j’obtiens mon diplôme, et m’oriente sur des études d’histoire de l’art, dominante musicologie proposées par la NEST. Je sais bien que je n’ai aucune chance d’avoir une place dans un autre établissement en venant d’ici, alors autant rester, de toute façon, je ne peux pas vraiment compter sur l’aide de quelqu’un d’autre que moi pour m’en sortir.
Maintenant que je suis majeure, plus rien n'oblige mes parents à subvenir à mes besoins, et ça ils l'ont bien compris, alors je me débrouille toute seule. J'ai réussi à me dégoter un petit travail alimentaire dans un magasin de musique; c'est payé une misère, mais au moins je travaille quand le magasin est fermé, alors je ne vois personne, c'est assez calme, et je peux en profiter pour toucher un peu à des choses auxquelles je n'aurais jamais eu accès sans ça.
Mental
▲ Indépendante
▲ Cynique
▲ Perspicasse
▼ Têtue
▲ Franche
▼ Manipulatrice
▲ Curieuse
▼ Égoïste
▲ Rusée
▼ Solitaire
Heidi est l’archétype même de la personne insupportable. Elle est condescendante, parle avec franchise et parfois brutalité, et ne ménage personne; encore une chance qu’elle reste la plupart du temps dans son coin avec sa mine renfrognée et son regard assassin. Elle a élevé au rang d’art le sarcasme, la mauvaise foi et plus simplement tous les biais par lesquels elle peut faire enrager quelqu’un. De plus, elle ne fait que ce qui lui plaît, et n’a aucun remord à envoyer bouler ceux ou celles qui lui demandent des comptes, mais par contre, quand elle se décide à faire quelque chose, rien ne peut la faire s’arrêter avant qu’elle aie atteint son objectif. De cette manière, elle passe énormément de temps seule à travailler ou tout simplement à ruminer et à pester contre tout et rien.
A côté de cela, elle peut être d’un grande tendresse pour les personnes qui arrivent à pénétrer dans le cercle très restreint de ses amis. Elle devient tout à fait naïve, voire candide, et rêve même en secret de dîners aux chandelles et de soirées sans fin dans les bras de la personne qui arrivera à faire fondre son cœur. Enfin, tout cela est impossible à déceler de prime abord, et même en passant du temps avec elle quand on y pense.
Enfin, Heidi est une rebelle et rejette toute forme d’autorité qu’elle ne respecte pas et se comporte en vrai cerbère, le seul moyen de faire changer son état d’esprit étant la musique. Il suffit de lui passer un morceau qu’elle apprécie pour qu’elle devienne instantanément calme et docile. En revanche, lui enlever cela revient à une tentative de suicide, tellement la violence dont elle fera preuve (autant verbale que physique) sera inouïe.
La plupart des interactions qu’elle a avec d’autres personnes se solde soit par une sanction, soit une bagarre, ce qui ne lui déplaît pas. Elle ne sait pas spécialement se battre, quoi qu’avec l’expérience elle sait où frapper, mais elle trouve que « la baston, c’est la discussion la plus sincère qu’on puisse avoir avec quelqu’un ». C’est comme ça qu’elle s’exprime, à défaut d’autres moyens moins blessants pour chacun des partis. Prendre des coups ne l’effraie pas, on pourrait même dire le contraire ; c’est comme si elle avait développé une sorte d’addiction à l’adrénaline que ça lui procure. Au final, elle ne se bat pas pour prouver quoi que ce soit, et fini bien souvent perdante, mais ça lui permet de se sentir entière.
Dossier Psy
‣Êtes-vous un Turne? - Qu’est-ce que ça peut faire?
‣Si oui, quelle est votre mutation? - Qu’est-ce que ça peut faire?
‣Avez-vous de la famille? - Qu’est-ce que ça peut faire?
‣Quel a été le plus beau moment de votre vie? - Ca sera quand cet entretient à la con sera fini.
‣Si vous pouviez changer quelque chose dans votre vie, qu'est-ce que ce serait? - Je serais certainement pas venue à ce rendez-vous.
‣Avez-vous de la rancœur vis-à-vis des Turnes? - Non.
‣Avez-vous de la rancœur vis-à-vis des Humains? - Ca va pas tarder si vous continuez avec ces questions débiles.
‣Croyez-vous en la paix entre les races? - Vous êtes pas foutus de l’avoir dans la même race alors avec une autre.. C’est vraiment stupide comme question.
‣De quoi avez-vous le plus peur? - Question suivante.
‣Quel est votre but, comment envisagez-vous l'avenir? - ‣Avez-vous des regrets, des choses inaccomplies? - Ah oui, je regrette le dernier verre d’hier soir, celui-là était vraiment de trop !
‣Quelles sont vos occupations externes? - J’aime beaucoup prier Satan ou toute autre entité un minimum démoniaque.
‣Avez-vous déjà tué quelqu'un? - Non, mais ça va pas tarder.
Accueil
