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Rumeurs

Aux informations de Central News, les images de la manifestation mettaient en scène trois élèves et un professeur du NEST. Kelya, Skye, Heidi et Kayn. Leur implication est inconnue, mais les images ont beaucoup tourné, difficile de les manquer.
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On parle également, parmi les victimes, d'un turne avec deux rangées de dents pointues. Violent, proche des milieux terroristes, il est annoncé qu'il trempait dans plusieurs réseaux de trafic d'enfants. Des photos ignobles ont été retrouvées sur son nanocom et de l'ADN sur ses dents, prouvant qu'il s'adonnait au cannibalisme.
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Depuis la manifestation, les turnes sont très restreints dans leurs droits civiques. Couvre-feu, certains magasins interdits, plus de présomption d'innocence... Une atmosphère étouffante s'est emparée des rues. Heureusement, au NEST, il n'en paraît rien, pour les pensionnaires.
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Au NEST, on raconte dans les couloirs qu'il se passerait quelque chose entre le prof d'anglais et l'infirmière... Ils sont faits pour s'entendre, aussi calmes et posés l'un que l'autre...
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La galaxie, son Soleil, son Magnétisme

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Mer 17 Juil - 20:15
MAIS QU'EST-CE QUI M'A PRIS ?!

Assise à un table plus qu'excentrée du bar "Le NewEarth", Solveig regardait, non sans une certaine gêne, voire un certain malaise, la population locale boire, rire et danser au son de la musique.
Et de la boisson, il y en avait tout autour d'elle, partout, dans les mains, sur les tables, sur le comptoir... Comme les rires. Il ne se passait pas un instant sans que l'on entende des éclats.

Mais elle, pourtant, ne riait pas.
C'était tout juste si elle buvait le verre de rosé commandé, venant à espérer que personne ne l'approche pour lui parler... Ou pire, la draguer.
Il y avait bien un jeune homme qui avait essayé de s'asseoir à sa table, en lui proposant un verre, mais Solveig avait timidement refusé.
A son grand soulagement, il n'avait pas cherché plus, s'éloignant et souhaitant une bonne soirée à Solveig.
Elle n'était absolument pas habitué à ce genre de contact.

Pourtant, l'intention de venir ici lui avait paru bonne à l'origine.
Ayant bien conscience de ses propres entraves, elle avait décidé de prendre son diable par les cornes et de sortir.
S'habillant de façon plus... Décontractée, soit une paire de sandale, un jean bleu et un débardeur jaune pour rappeler la couleur de ses cheveux. Et mettre sa poitrine en avant grâce à un décoletté plutôt profond.
Elle avait spécialement acheté ses habits pour l'occasion, se laissant porter par les conseils de la vendeuse. Vendeuse qui, à priori, semblait être habitée par une ferveur quasi-divine à mettre en avant le "sex appeal" de Solveig.
Et ça n'avait pas loupé.
Premièrement , Solveig ne s'était pas reconnue en se voyant dans un miroir, avec cette tenue, les cheveux détachés, un peu de rouge à lèvres et un fin trait noir sur le contour des yeux.
Deuxièment, en ressortant du Centre Commerciale, elle s'était faite siffler. Deux fois ! Et il y avait eu quelques regards échangés et appuyés... Mais avec des femmes.
Sur le moment, cela l'avait fait rire, et bien qu'elle fût légèrement gênée... Elle apprécia étrangement la chose. Surtout le contact féminin.

Mais c'était sur le moment.Là, elle était plus que gênée.
Les quelques personnes qui venaient à sa tablepas à plonger du regard sur le haut de sa poitrine. Ils semblaient insinuer des choses mais s'en allait à chaque refus de Solveig.
Au bout d'un moment, elle comprit pourquoi ils ne s'attardaient pas : les vigiles. Ceux-ci faisaient attention à ce qu'il se passait et apparemment, ils veillaient à ce que les personnes seules ne se fassent pas trop embêté.
Et ce point rassura grandement Solveig, qui se permit une nouvelle gorgée de rosé, tandis qu'une bulle protectrice se formait dans son esprit, la décontractant légèrement.
A moins que ça ne soit le vin.

Protection en place, Solveig se remit à observer ce monde inconnu qui l'entourait.
Les gens semblaient si à l'aise les uns avec les autres, riant ensemble, dansant avec des étrangers, allant même parfois jusqu'à... Jusqu'à s'embrasser.
Comme les deux femmes un peu plus loin.  
La vision de ces deux femmes, dansants sur la piste,mêlant leurs lèvres, électrisa complètement Solveig.
Un puissant frisson vint à parcourir tout son corps, herissant ses poils, accélérant sa respiration, augmentant l'afflux sanguin.
Solveig avait soudainement chaud, très chaud... L'obligeant à puiser une nouvelle gorgée de son rosé... La dernière gorgée possible.
Elle ne s'était pas rendue compte de sa "descente"... Un serveur passa à portée, elle ne s'écouta pas et en commanda un nouveau.

Le verre à nouveau rempli, elle se replongea dans l'observation des femmes.
Elle avait du mal à se dégager de cette sensualité qui les caractérisait. Solveig se sentait attiré, magnétisée, aimantée.
De son esprit altérée par l'alcool, elle s'imaginait même les rejoindre pour danser. Même si elle ne savait pas danser.

Mais toute bonne chose avait une fin, et les deux êtres se prirent par la main, s'embrassèrent tandis que l'une chuchota des mots à l'oreille de l'autre.
Puis elles quittèrent le bar, leur main toujours entrelacées.

Solveig était intriguée et déçue.
Intriguée par les propos d'une des deux femmes, qu'avait-elle bien pu lui dire pour qu'elles partent ainsi ?
Et déçue de voir cette vision quitter son regard.

Mais elles n'étaient pas les deux seules femmes dansantes de la soirée, non.
De l'autre côté de là où se tenaient les deux femmes, il y avait un groupe de femmes qui dansaient sur la piste. Solveig dû s'y reprendre à plusieurs fois, parce que la chose lui semblait clairement improbable  mais... Il y avait dix femmes, qui dansaient autour d'une onzième.
Ca lui paraissait inconcevable, et pourtant, elles dansaient bien autour d'une seule femme.
Solveig avait l'impression d'avoir découvert une nouvelle galaxie, où les femmes étaient toutes des étoiles et celle du milieu un soleil.
Ce que son "magnétisme" confirma quand elle pu pleinement voir ce "soleil"...

Il était impossible à Solveig de décrire pourquoi elle l'était, mais elle l'était. C'était comme ça.
L'eau mouille, le feu brûle, le vent souffle et  cette femme  attirait.
Pas d'explications plausibles, pas d'hypothèses ou de théories à emettre, c'était comme ça.
D'ailleurs, elle n'était pas la seule à le penser car beaucoup de regards étaient tournées vers ce groupe de femmes.
Une femme, d'ailleurs, se leva pour rejoindre ce cercle, augmentant à onze le nombre d'étoiles tournoyants autour de ce soleil.
Etrangement, une pointe de jalousie, qu'elle ne pouvait définir comme telle, vint naître en son sein.
Elle aussi avait envie de rejoindre ce groupe de femmes et de s'amuser. Ca avait l'air... Sympa.

Prenant son courage à deux  mains, ou oubliant sa peur, ou se laissant guider par ce magnétisme couplé à l'alcool, elle se leva et se dirigea vers cette nouvelle galaxie.
Et fit le premier pas.

"Mais qu'est-ce que tu fais ? Non !"

Le second.

"Mais non ! N'y vas pas !"

Le troisième.

"Solveig ! Soso ! N'y vas pas, il y a du monde, tu vas stresser, angoisser et tomber dans les pommes."

Le quatrième.

Solveig ne voulait pas s'arrêter, elle ne voulait plus. Sa zone de confort était sa zone de confort mais rien qu'à elle.
Cette zone n'incluait pas sa soeur, par exemple. Elle devait apprendre à inclure d'autres personnes dans cette zone.
Cette attrait pour sa zone de confort lui avait laissé faire des choses qu'en temps normal, elle n'aurait jamais accepté.

- Pour une fois dans  ma vie, laisse-moi mon moi... Pour une fois.

Elle était maintenant à deux pas du cercle. Elle était parvenue là, elle ne savait trop comment sans bousculer ou être bousculée.
Mais il lui restait deux pas... Deux petits pas.
Comme pour l'aider à diminuer cette distance, elle leva son bras droit et profita de ce mouvement pour entamer l'avant-dernier pas.

Soudain, elle vit une main sortir de ce cercle, attraper la sienne et la haper à l'intérieur de cette galaxie.
Solveig Langley
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Solveig Langley
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Ven 19 Juil - 19:36
Était-ce réellement une bonne idée ? Cette histoire de retrouvaille entre amies, après plus de 17 ans de non-contact... J'étais hésitante, et légèrement méfiante. Je savais pertinemment que les choses pourraient déraper et tourner au vinaigre, mais j'étais curieuse de voir ce qu'elles étaient devenues, et plus particulièrement l'une d'entre elles, contre qui j'avais quelques ressentiments.

Enfin, j'étais arrivée au « New Earth » vers 21h, habillée d'une chemise noire à manches longues, qui contraste parfaitement avec le bleu clair de mes yeux. Quelque peu maquillée, sans en faire trop, pour rester tout de même naturelle, J'avais ramassés mes cheveux en un chignon haut effet décoiffé et évidemment, ce sourire. Mon sourire emblématique, qui lui n'avait pas pris une ride. Je ne tarde pas à me glisser jusqu'au cœur du bar, balayant l'ensemble de la salle d'un œil minutieux.

« Hey ! Cass ! »

Je n'ai même pas le temps de les remarquer, que me voilà interpellé, à haute voix. Gênant. Mes yeux se tournent donc vers la source de ce « Cass ». Cass ? Personne ne m'appelle plus comme ça depuis au moins... Mon regard tombe finalement sur cette brune à la peau légèrement métissée. Évidemment, qui d'autre que cette emmerdeuse pour se faire remarquer ? Respire. Souris. Tout va bien.

Me voilà donc en train de sourire à cette femme, qui je crois, m’exaspère déjà alors que nous ne sommes même pas assez proche pour pouvoir se toucher, l'une et l'autre. Mais le moment fatidique arrive et elle me saute dans les bras. Oh seigneur. Mais casses toi. Une légère tape dans le dos suffit pour lui faire comprendre que j'ai ma dose de câlin pour le moment. Et la voilà qui se met à débiter un tas de choses qui ne m'intéressent pas le moins du monde. J'en ai rien à carrer que tu sois en couple avec James. Mais d'ailleurs, c'est qui, James ? Je continue de lui sourire, tant bien que mal, tandis que j'essaye de me frayer un chemin jusqu'aux autres femmes qui étaient assises. Ok, ça commence à faire pas mal de monde. Je dois bien avouer que je ne les reconnais pas toutes. Ah. C'est bien ma veine.

« Je suis jalouse. T'as pas changé. »
Faut arrêter d'abuser. J'ai changé quand même.

« T'as pas pris une ride ! »
Quoi ? Bien sûr que j'ai...

« T'as toujours ton sourire de rêve ! »
Bon ok, ça, c'est vrai. J'ai même réussi à le transmettre à Makhenzie. Quel super cadeau quand même.

« Toujours en couple ? »
Sujet sensible.

« Aaron va bien ? »
J'espère que non.

« Et ton bébé alors? »
Je crois que ça fait bien longtemps que ce n'est plus un bébé...



Pourquoi je suis venue moi, déjà ?


Je mime une expression de surprise, face à toutes ces questions et affirmations qui me semble lancer au hasard. Je n'ai même pas le temps de répondre à l'une, qu'une autre est déjà posée. Je me mets à rire, comme pour désamorcer la situation, puis, putain, il fait chaud dans ce bar !

- «  Ok, les filles. Laissez moi boire quelques verres, et je vous réponds. » dis-je pour les détendre, mais aussi parce que je n'allais pas tarder à les envoyer chier si elles continuaient à me harceler de la sorte. L'une d'elles l'a parfaitement dit, je n'ai pas changé. Elles jouent avec le feu à m'agresser de la sorte avec leurs questions de merde.


Un verre, deux verres, et trois verres plus tard....

J'ai oblitéré une bonne partie de leur conversation de ménagère. J'ai vraiment été amie avec ces femmes ? Qu'est-ce qu'il s'est passé entre temps ? Pourquoi sont-elles devenues aussi... chiantes ?
Est-ce que j'ai oublié de vieillir et pas elles ? L'alcool commence à faire son effet, et je commence à ne plus retenir mes paroles, si bien que la situation frôle de peu la catastrophe lorsque Léna, cette métisse à la con s'adresse à moi, avec son air niais et exécrable.

« Oh, tu m'as trop manqué, Cass ! »

Hein ? J't'ai manqué ? Mon regard se fixe sur elle, et je crois bien que je n'ai pas fixé quelqu'un aussi méchamment depuis bien longtemps.

« Ah ouais ? J'pensais pas vu comme tu t'es barrée en traître. »


Outch. J'ai touché juste, à en juger par son visage, qui se décompose lentement, puis, je me mets à rire. Encore une fois, merci l'alcool. Il faut vraiment que je me calme, j'ai perdu l'habitude de boire autant. Lorsqu'elle me voit rire, elle tente un sourire timide, puis, elle rit à son tour. Je crois qu'elle a vraiment eu peur que je lui saute à la gorge. En toute honnêteté, c'est pas passé loin.

- « Bon, on va danser ? » demandais-je soudainement en terminant mon verre. Ce cocktail bleu et légèrement amer, que j'adorais par-dessus tout quand j'avais 17 ans. Voilà bien des années que je n'avais pas repris de « Blue Lagoon », et honnêtement, ça me manquait. C'est sûrement pour ça que j'en ai déjà avalé trois en moins de temps qu'il faut pour le dire.

Aussitôt dit, aussitôt fait, et me voilà donc en train de bouger lentement en rythme avec la musique. Ok, je savais danser, avant, je ne sais pas si j'en suis encore réellement capable, mais l'alcool aidant, je me laisse aller plutôt rapidement. Et pour la première fois depuis longtemps, je me sens réellement en vie. Cette impression d'être seule, et libre... J'en deviendrais presque accro.

Les minutes s'écoulent, et un cercle se forme finalement autour de moi. Il y a celles que je connais, et que je ne connais pas. Il faut croire que le dynamisme de notre petit groupe est attractif. Mes yeux glissent sur les visages, sur les corps et mon corps ne tarde pas à me rappeler que l'alcool a un effet des plus... stimulant sur ma libido. Ce serait dommage de rentrer seule après une si belle soirée, non ? Je suis complètement seule au milieu de cette dizaine de femmes et je me croirais presque au paradis. Je me mets soudainement à rire, de façon plutôt forte, tandis que j'attrape l'une de ses femmes par le poignet, de sorte à l'attirer contre moi. Sans m'arrêter de danser, je glisse mes lèvres près de son oreille pour lui demander, mielleusement d'aller me chercher un verre.
Un regard de braise, un sourire pleins de sous-entendu, et elle s'éloigne, en direction du bar.

Mon charme agit encore à ce point ?
Je me revois soudainement comme l’adolescente sulfureuse que j'étais. C'était le bon temps.
Alors que mon esprit divague légèrement vers le passé, mon attention est capturée par l'arrivée « brusque » de cette blonde. Elle attire mon attention pour une raison que j'ignore. Serait-ce à cause de cet air non-assuré qu'elle porte, peut être malgré elle ? Quoi qu'il en soit, je la trouve à croquer.
Elle a de jolis yeux vert, un teint pâle et un je ne sais quoi qui la rend visiblement « fragile ».Mais, elle est d'une beauté indéniable.


Ok, Kaz. Ne sois pas trop brusque.


Mon regard se pose sur elle, pendant quelques longues secondes. Je l'observe, peu discrètement, je dois l'avouer mais, je ne suis plus en état d'être discrète. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, tandis que je m'approche d'elle, continuant à danser. Le cercle s'était légèrement dispersé et je crois que je ne suis soudainement plus la cible de tout ces regards, et c'est tant mieux. Non pas que ça me dérange, mais, disons que je préfère un tant soit peu d'intimité quand une femme me plaît.

- « Bonsoir. » dis-je d'une voix mesurée, assez forte pour qu'elle m'entende par-dessus la musique, mais pas assez pour que cela soit désagréable à son oreille. Je suis alcoolisée, certes, mais encore assez conscience pour adopter un ton doux et charmeur, de sorte à mettre toutes les chances de mon côté. Je m'approche donc d'elle, allant jusqu'à me coller à elle, de sorte à ce que mes lèvres ne soient plus qu'à quelques centimètres de son oreille.

- « Pardonne mon audace, mais, accepterais-tu qu'on sorte de ce cercle, toi et moi et qu'on aille boire un verre ? »

Elle vient à peine d'arriver et je lui demande déjà de repartir ? Hm. Pas sûre qu'elle accepte.

- « Ou tu peux aussi m'accorder une danse et me donner ta réponse ensuite. »
ajoutais-je presque immédiatement, avec un sourire à la fois joueur et amusé. Définitivement, ça aurait été plus simple de lui proposer un collé serré, mais... Je ne crois pas me tromper en pensant que ça l'aurait fais fuir, et ce n'est définitivement pas ce que je veux. De plus, il faut avouer que je prends déjà un certain risque en étant aussi proche d'elle.
Cassidy Kaerdan
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Cassidy Kaerdan
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Sam 20 Juil - 0:33
Solveig était passée à travers ce rideau de femmes dansantes, sans en bousculer une seule…
Elle était à la recherche de cette main qui l’avait amené jusqu’ici, arrivant au moment propice ou le corps et l’esprit menaient une bataille quant à la voie à suivre.
Pourtant, dans ce cercle de femmes dansantes où Solveig se tenait droite et immobile, rien ne permettait de deviner qui avait pu l’amener jusqu’ici.
Même en calculant la vitesse de déplacement, la vitesse de rotation, les angles… On aurait pu ajouter les mouvements désordonnées, mais il s’avérait que ceux-ci suivaient le rythme de la musique et donc qu’ils n’étaient pas si désordonnés que ça…
Incompréhensible, la main avait-elle seulement existé ?

Est-ce que cela avait une réelle importance ? Plus maintenant.
Le cercle dansant s’était, étrangement dispersé dans une coordination parfaite. Solveig avait l’impression d’être dans ces comédies musicales, et l’alcool aidant, cela la fît rire joyeusement.
Rire qui se tut rapidement quand elle remarqua que le « soleil », autour duquel tournaient les étoiles, lui faisait face.

De nouveau un frisson se mit à parcourir tout le corps de la jeune danoise qui se sentait happée et engloutie par les yeux bleus azur de son observatrice.
Et que dire de ses longs cheveux bruns qui encadraient son visage, visage qui donnait l’impression d’avoir été ciselé dans du marbre, comme ces anciennes statues venant de la Grèce ?
S’il y avait bien quelque chose où Solveig n’avait aucune connaissance, voire aucun talent, c’était reconnaître la beauté, le charme, la sensualité. Pour elle, ce n’était qu’une mode qui évoluait au fil des temps.
Mais là, ici et maintenant, quelque chose se passa en elle, d’inexplicable pour son esprit.

Il y avait chez cette femme, quelque chose…
Etait-ce fameux regard ? La forme du visage ? Les lèvres qui attiraient Solveig malgré-elle ? Sa taille ? Sa corpulence ? La légère transpiration provoquée par la danse qui donnait un effet huilée à son corps ? Quelques gouttes d’ailleurs, glissait vers sa poitrine, très… Développée. Solveig ne pu s’empêcher de déglutir en voyant une goutte disparaître, d’ailleurs.
Elle remarqua alors un médaillon, en forme d’ADN… Etrange… Son domaine de prédilection.

La vision de ce symbole cassa cette sorte de transe dans laquelle Solveig s’était involontairement plongée.
Comme se réveillant, elle regarda autour d’elle et, étrangement, plus grand monde ne semblait prêter attention à cette femme que Solveig trouvait très belle.
Elle n’avait jamais ressentie ce genre d’attirance avant… Pas… Comme ça…

Elle sourit et elle s’approche.
Elle sourit… Et elle… S’approche.
De qui ? D’elle ? Pourquoi d’Elle ? Il doit bien y avoir quelqu’un d’autre !
Pourquoi elle ?
Solveig cherche à entamer un mouvement de recul mais ses pieds ne veulent plus quitter le sol.
Un regard où plane une légère inquiétude, le corps qui se crispe, elle se fige dans le temps et l’espace comme pour accepter ce qui allait suivre.

- « Bonsoir. »

Elle était beaucoup trop proche pour Solveig qui… Qui… Ne sentait pas le moindre stress.
Par contre, son odorat lui faisait ressentir une odeur qu’elle définit comme agréable.
C’était une odeur suave qui vous enveloppait à peine humer, qui rappelait cette étrange sensation de douceur et de sécurité, comme si plus rien ne pouvait vous toucher. Mais derrière ce « doux », il y avait une teinte plus… Prenante ? Entêtante… Une ivresse des sens qui vous rendrait invincible.
Oui, Solveig était enivrée.

- « Pardonne mon audace, mais, accepterais-tu qu'on sorte de ce cercle, toi et moi et qu'on aille boire un verre ? »

Le souffle chaud propulsé était… Indescriptible pour Solveig.
La femme s’était collée à elle, murmurant ces quelques mots. Solveig pouvait sentir la chaleur de son corps, la chaleur de sa poitrine  et la chaleur de ce souffle… La chaleur de ce souffle…
Oui, ce souffle était d’une sensualité à toute épreuve et Solveig éprouvait cette sensation pour la première fois de sa vie.
Elle aurait été bien incapable de mettre un mot sur cette sensation, n’en connaissant que la définition, mais aujourd’hui… Elle en découvrait l’essence et se laissait envahir par ce sens.
Peut-être à cause de sa résolution, peut-être à cause de ces verres de vin… Peut-être… Peu importe.

- « Ou tu peux aussi m'accorder une danse et me donner ta réponse ensuite. »

Une danse…
Solveig ne savait pas danser.
Et elle était là, ici, à vivre quelque chose de particulier, de spécial. Rester ici et danser ou découvrir en buvant un verre ?
La décision était prise.

Les sens perturbés par le charme et la sensualité de cette femme, Solveig leva sa main droite, la posa sur l’avant-bras de la femme qu’elle fit alors glisser jusqu’à l’épaule.
Elle retrouva immédiatement, ou presque, cette sensation douce et grisante qu’elle avait ressenti quand elle était avec Skye dans la cabine d’essayage de la boutique de lingerie.
Elle remonte doucement sa main, tout en la suivant du regard, comme si elle essayait de faire se rencontrer tous ses sens en cet instant.
Puis, elle releva le visage en direction de la femme.

- Vous… Êtes réelle ?


Demanda-t-elle de sa voix plutôt douce, presque chantante.
Elle n’avait pas particulièrement prêté attention à la puissance de sa voix, n’étant pas habituée des lieux. Peut-être avait-elle parlé trop fort ou pas assez, dans les deux cas il n’y avait nulle trace de moquerie dans le regard.
Elle ne faisait pas attention, mais sa main restait posée sur l’épaule. Elle aimait ce contact, elle en appréciait la douceur et la chaleur.

Puis sans savoir pourquoi, elle approcha à son tour ses lèvres d’une des oreilles de son interlocutrice.
Humant plus délicatement ce parfum qui l’enivrait tant.

- D’accord pour un verre.

A ce moment-là, Solveig se sentit à nouveau maîtresse d’elle-même.
Elle fit alors redescendre sa main de l’épaule, caressant le bras, puis l’avant-bras jusqu’à attraper la main.
Là, elle fît demi-tour et s’avança vers la table qu’elle occupait précédemment et qui était fort heureusement restée libre.

Arrivée devant, elle n’avait toujours pas lâché la main et… Ne savait pas vraiment quoi faire.
La femme avait parlé d’un verre… Un serveur, oui, c’est ça.

- Garçon !

Et pendant qu’elles s’installeront à cette table, le serveur aurait le temps d’arriver.
Solveig Langley
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Solveig Langley
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