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Rumeurs

Aux informations de Central News, les images de la manifestation mettaient en scène trois élèves et un professeur du NEST. Kelya, Skye, Heidi et Kayn. Leur implication est inconnue, mais les images ont beaucoup tourné, difficile de les manquer.
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On parle également, parmi les victimes, d'un turne avec deux rangées de dents pointues. Violent, proche des milieux terroristes, il est annoncé qu'il trempait dans plusieurs réseaux de trafic d'enfants. Des photos ignobles ont été retrouvées sur son nanocom et de l'ADN sur ses dents, prouvant qu'il s'adonnait au cannibalisme.
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Depuis la manifestation, les turnes sont très restreints dans leurs droits civiques. Couvre-feu, certains magasins interdits, plus de présomption d'innocence... Une atmosphère étouffante s'est emparée des rues. Heureusement, au NEST, il n'en paraît rien, pour les pensionnaires.
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Au NEST, on raconte dans les couloirs qu'il se passerait quelque chose entre le prof d'anglais et l'infirmière... Ils sont faits pour s'entendre, aussi calmes et posés l'un que l'autre...
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Un regrettable accident. | Kaz - Arthy |

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Mar 16 Juil - 17:54
En rentrant du NEST, en cette fin de matinée, je n’avais qu’une envie, être seule, avec un bon livre. Pouvoir me relaxer, sans personne autour de moi pour venir me déranger. Makhenzie était en cours, et toute mon après-midi était libre. Je n’avais donc rien de mieux à faire que de penser à moi, enfin. Depuis que ma fille n’est plus scolarisée à domicile, je me permets de sortir et de profiter du fait que je ne sois pas encore assez vieille pour rester seule chez moi à ruminer. La privation amène la frustration, et la frustration a tendance à me rendre dingue.  

Alors mon planning était tout tracé : Après avoir mangé, prit une bonne douche, nourris cet estomac a patte de Ruffus, et ranger un tant soit peu les affaires que Makhenzie avait laissé trainé par terre, je me dirige donc vers le centre commercial. Sur le chemin, je me surprends à rêvasser, repensant à de nombreuses choses aussi joyeuses que malheureuse. Voilà encore cette stupide culpabilité. Ce n’est pas ma faute, c’est la sienne. Celle de ce maudit Aaron et pourtant, depuis qu’il nous a lâchement abandonné, je m’accuse moi-même de chose que je n’ai sûrement pas commise. Le gêne turne n’est pas génétique. Ce n’est pas ma faute, ni celle de ma famille. Je soupire lourdement, en me frottant lacement le visage, je suis épuisée, et mon moral finit par en pâtir, il faut vraiment que je songe à me reposer.

Le rire d’une enfant me tire de mes pensées. Je relève mécaniquement la tête pour voir ce petit être, qui rit aux éclats avec une femme qui semble être sa mère, enfin, j’imagine. Peut-être que mon cerveau m’envoi cette image, uniquement pour me réconforter ? Je ne sais pas, mais ça fonctionne. Je me mets à sourire, de cet habituel rictus qui me caractérise tant. La mère de l’enfant me rend ce sourire, et me voilà apaisée. C’est dingue comme je suis réceptive au bonheur des autres, et si instable concernant mes propres émotions négatives. Trêve de rêverie, Kaz. Le centre commercial, le livre. La sérénité.  


Plusieurs dizaines de minutes plus tard, me voici dans cet immense bâtiment grouillant de monde. C’est bruyant, remuant et sûrement bien trop peuplé pour que je puisse trouver la moindre sérénité ici, mais je n’ai rien trouvé de mieux. J’ai déjà lu tous les livres que j’ai acheté récemment, il faut vraiment que je m’en refasse un stock digne de ce nom si je ne veux pas m’ennuyer comme un rat mort après le travail... Quoi que. Est-ce qu’en étant mère j’ai réellement le temps de m’ennuyer ? Non, pas vraiment.  

Je rejoins rapidement l’escalator, de sorte à me rendre au premier étage. Je sais que la librairie s’y trouve, et qu’elle est plutôt facilement accessible, et relativement calme. J'entre, et un soupir d’aise m’échappe. Ah. Ce calme. Cette odeur de livre neuf. Je sais exactement dans quel rayon me rendre pour obtenir ce que je cherche, et c’est sans plus attendre que je m’y rends d’un pas rapide.  

Enfin. Mon havre de paix. Le rayon qui retrace et classe un maximum de livre concernant l’histoire et les diverses cultures du passé. Je crois que je pourrais piquer ma tente ici et si je ne risquais pas de finir au poste pour avoir fait ça. Ok. Alors voyons... Je plisse légèrement les yeux en observant les dizaines et les dizaines de tranche d’ouvrage qui s’exposent à moi. Trop de choix. Beaucoup trop. J’en présélectionne quelqu’un, qui me semblent palpitant. Et c’est en levant la tête que j’aperçois cet énorme ouvrage, illustré, qui semble regrouper énormément d’information sur le monde, avant la catastrophe. Il est titanesque, et haut. Très haut. Heureusement, j’ai toujours mes fidèles talons haut, qui me permette de gagner quelques centimètres de plus, frôlant sans doute le mètre quatre-vingt.  

Ce bouquin est haut, mais... je le veux. J’aurais pu patienter quelqu’un d’assez grand s’approche de moi pour lui demander un coup de main, ou j’aurais aussi pu demander à emprunter l’un de ces petits escabeaux qui permet d’atteindre les rangées supérieures mais... non. Je me hisse sur la pointe des pieds, tendant mon bras et l’entièreté de mon corps à son maximum pour attraper la tranche du livre. Il parait lourd, et je prends un risque en essayant de le saisir de la sorte, mais tant pis. Véritablement, il me fait vraiment trop envie.  

Une bonne prise, et je tire, ramenant mon bras en arrière. La lourdeur de l’ouvrage ne tarde pas à appuyer contre ma main, donnant un une impulsion de vitesse à mon coude qui part violemment vers l’arrière. Et ce même coude touche quelque chose de dur. Vu que je suis collée contre l’étagère qui me fait face, j’imagine mal que mon coude vient d’heurter une autre étagère, où alors l’agencement de ce magasin est vraiment à chier.  

Je me retourne donc, rapidement, l’air légèrement étonné et c’est à cet instant que je découvre avec un tant soit peu de gêne que j’ai frappé un homme, sans le vouloir. Mon visage passe de la surprise, à la gêne, et je me mets à rire, de façon quelque peu étranglée.  

- “Pardonnez-moi ! Je ne vous ai pas entendu vous glisser derrière moi... ! J’espère que je ne vous ai pas fait trop mal.”  

Merde. C’est bien ma veine. Moi qui voulais me retrouver seule et tranquille, il fallait que je frappe involontairement quelqu’un. Je crois que finalement j’aurais dû patienter, ça m’aurait évité cette maladresse. Je souris à cet homme, de manière aimable en espérant qu’il n‘allait pas sur-réagir et me prendre la tête. Je ne suis vraiment d’humeur à argumenter avec qui que ce soit, mais... Il n’a pas l’air d’un homme rustre ou encore colérique. Enfin, l’habit ne fait pas le moine.  



Mais malgré cette mésaventure, j’ai bien le livre en main, et finalement, je n’ai pas tout perdu.
Cassidy Kaerdan
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Cassidy Kaerdan
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Mer 17 Juil - 18:51
À 6 heures du matin, dans la salle de séjour de la permanence de l'Hôpital Central, je commence par discuter avec l’équipe de la garde précédente autour d’un petit déjeuner. C’est un moment sacré, une sorte de rite de passation avant d'entamer une nouvelle matinée longue et compliquée.
En effet, avec les turnes et les humains qui se battent pour un rien les urgences ne désemplissent pas et ça dés le matin bien que ce ne soit pire le soir. Finalement cette pensée me fait sourire, je suis content d'être du matin cette semaine. Je salue mes collègues et m'apprête à courir de droite à gauche d'urgence en urgence.

Vers 14 heures je termine mon travail pour aujourd'hui. Je n'ai pas faim puisque j'ai grignoté vers 11h45.
Aussi je décide d'aller directement m'acheter quelques revues scientifiques afin de pouvoir profiter de mon après-midi à les étudier.
C'est donc gaiement que je me rends au centre commercial. Malgré ma fatigue de ce matin je me sens requinqué rien qu'à l'idée de pouvoir en apprendre toujours plus sur ce nouveau monde qu'est celui des Turnes. Je me laisse porter par l’immense escalator tout en imaginant le sujet des revues du jour. J’espère que le scientifique Sora Akai aura publié un article cette semaine. J’adore lire ses écrits, parfois j’ai l’impression de lui parler tellement je le lis et relis régulièrement. Il faudrait qu’un jour je trouve moyen de prendre contacte avec ce génie de la science. L’avantage d’avoir réduit « l’humanité » sous un dôme c’est qu’il est plus facile de retrouver quelqu’un. Enfin, en espérant que ce ne soit pas un pseudonyme.

Bref’ une fois en haut de l’escalator je sors de mes pensées pour ne pas louper la marche et me dirige d’un pas rapide vers le rayon science qui se situe juste à en face de l’étalage des livres d’histoire. C’est d’ailleurs assez comique, on aurait presque l’impression que le passé et le futur se font face. D’ailleurs, il n’y aurait pas de futur sans passé alors ce n’est pas totalement illogique d’avoir fait les rayons ainsi.

A l’arrivé dans ce rayon, je vois qu’une dame, certainement de mon âge, se tient debout devant les livres d’histoire. Elle a l’air de les observer avec intérêt à la recherche de la perle rare. Je ne m’occupe pas plus de ce qui ne me regarde pas et me glisse discrètement derrière elle pour pouvoir me saisir de la revue qui m’intéresse.
Je n’ai pas grand besoin de chercher quelle revue je cherche, les revues de la semaine se situent toujours vers l’entrée du rayon. Une fois la revue en main je l’ouvre après avoir délicatement léché mon index de façon à ne pas corner la page lorsque je la tourne.
Je soupire en ne voyant pas d’article de Sora Akai, cependant les articles de la F.A.T.E sont toujours très intéressants bien qu’un peu trop pro-human à mon goût. Décidément ils n’ont toujours pas compris que la solution était de propager le gène !

Soudain, un violent coup dans le dos vient me sortir de ma concentration. La revue m’échappe des mains et tombe sur mes chaussures, d’ailleurs je ne réalise pas vraiment que j’ai perdu la revue, j’empoigne immédiatement une barre de l’étagère avec ma main droite pour ne pas tomber suite à la surprise du choc.
Puis une fois la panique retombée je me retourne me demandant qui avait bien pu me vouloir ce mal. C’était en fait la jeune femme qui se trouvait là avant moi et qui fixait les livres d’histoire. Je comprends en voyant l’espace creux où se trouvait le livre qu’elle a dû essayer de s’en saisir alors qu’il était normalement hors d’attente pour son gabarit. Ainsi avec le recul de la hauteur et le poids du livre ce qui m’a frappé a réussi à m’infliger ce coup aussi violent. Première note pour moi-même, soit cette personne est impatiente et n’a pas voulu attendre quelqu’un de plus grand, soit elle est trop fière.

Que dois-je faire, elle me parle, que dois-je lui répondre ? Dois-je la faire culpabiliser et la rendre redevable ? Elle a l’air d’être gentille, ce pourrait être une idée. Mais je ne sais rien d’elle, me serait-elle réellement utile ? J’observe sa posture et sa tenue vestimentaire et me dit qu’elle n’a pas l’air d’être une femme facile à briser bien qu’elle soit actuellement gênée de la situation, je vais passer mon chemin pour cette fois.

- « Ce n’est rien il n’y a pas mort d’homme, la prochaine fois que je vous vois j’annoncerai mon arrivée pour ne pas finir KO. »

Je rigole doucement et lui souris presque amicalement et dirige mon regard vers son bras qui tenait le livre en tentant d’apercevoir ce qui m’avait réellement frappé, elle ou le livre. Je remarque ainsi une légère rougeur sur le coude de cette dernière et comprend immédiatement que c’était son coude qui m’avait heurté.

- « Et vous ça va ? Vous avez tout de même tapé dans mon dos, ce n’est pas la zone la plus agréable pour envoyer un coup. Je vois que votre coude est légèrement rougit. »

Après cette douce parole, je me penche pour ramasser la revue que j’ai fait tomber, l’époussetant de mes doigts longs et fins. Décidément ils ne font pas souvent le ménage me dis-je avant de reprendre la conversation.

- « Vous avez l’air de beaucoup aimer l’histoire vu le temps que vous avez passé devant ce rayon. »

Je lui laisse le temps de me répondre et j’acquiesce ses paroles en hochent la tête et en répondant par des onomatopées « mhmh ». Et pendant ce temps j’observe la couverture de son livre pour comprendre qu’il parle de l’histoire et du monde avant l’arrivée des turnes et je remarque aussi un pendentif en forme d’ADN, pourquoi ? Jusqu’à présent rien dans son dialogue ne montre qu’elle est particulière fan de science au point d’en porter un bijou. Je profite de l’occasion que m’offre le bouquin qu’elle tient en main pour entamer un sujet plus intéressant pour ma part et tâter le terrain.

- « Je vois que vous vous intéressez à « l’ancien monde ». Pourquoi ? Si ma question vous paraît indiscrète, vous êtes libre de ne pas me donner réponse. »

Je l’écoute attentivement en regardant ce que peut me donner comme information son langage non verbal.
Arthur Collins
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Arthur Collins
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Mar 23 Juil - 16:29
Il me regarde pendant un instant, sans un mot. J'aurais préféré qu'il peste, c'est plutôt gênant comme situation.

« Ce n’est rien il n’y a pas mort d’homme, la prochaine fois que je vous vois, j’annoncerai mon arrivée pour ne pas finir KO. »  


Heureusement pour moi, il ne tarde pas à répondre, se mettant à sourire, même à rire un peu. Je n'ai jamais été très adroite, mes mouvements, trop brusques, ont toujours un effet secondaire. Enfin, particulièrement, quand je suis fatiguée et ailleurs, comme aujourd'hui. Et si j'avais tapé dans la nuque ? Il se serait étalé lamentablement, sans doute. Non pas qu'il semble particulièrement faible, mais disons qu'il ne semble pas non plus très athlétique. Je plonge mon regard dans le sien, au travers de ces deux verres de lunette. Tandis que j'examine brièvement son visage, lui, semble plus occupé à regarder le livre, dans ma main.

« Et vous ça va ? Vous avez tout de même tapé dans mon dos, ce n’est pas la zone la plus agréable pour envoyer un coup. Je vois que votre coude est légèrement rougit. »  


Lorsqu'il reprend la parole, je cesse immédiatement de regarder son physique. C'est un homme, simple, je dirais. Rien de bien intéressant pour moi, en soit. Je garde ce doux rictus sur le visage. Kaz, t'as frappé ce mec, tu peux bien lui accorder quelques minutes maintenant... Quand il suggère une potentielle blessure ou douleur sur mon coude, je regarde celui-ci pendant une seconde ou deux, puis je secoue négativement la tête, riant un peu.

- « Tout va bien, merci. J'ai l'habitude de me cogner de la sorte, mais je dois avouer que c'est la première fois que je me retrouve à frapper un parfait inconnu, sans le vouloir en plus de ça. » expliquais-je calmement en le voyant se pencher pour ramasser son magazine... scientifique apparemment. Oh. Ce constat fait n'être en moi un intérêt que je n'arrive pas à décrire. Quel genre de scientifique est-il ? Enfin, est-ce qu'il l'est, tout simplement ?

« Vous avez l’air de beaucoup aimer l’histoire vu le temps que vous avez passé devant ce rayon. »  

De nouveau, il interrompt mon flot de pensée. Bon, c'est plutôt évident, n'importe qui pourrait le constater. Je m'adosse tranquillement contre le dit rayon, souriant en coin.

- « Exactement. Je viens d'une famille où l'histoire de notre monde, et celle de l'ancien monde, ont une place primordiale au sein de la culture. Pas question d'être une mauvaise élève dans cette matière... Et puis j'y ai pris goût. » avouais-je en grimaçant un peu, comme pour exprimer que mes parents ont toujours été plutôt insistante sur l'école, et encore plus sur l'histoire. Une chance pour moi, j'ai accroché. Tandis que j'expliquais cela, mon regard était parti se poser ici et là, et sûrement sur lui aussi, je n'y ai pas vraiment prêté attention.

Et justement, quand je commence à prêter attention à son regard de nouveau, je vois qu'il fixe... Mes seins ? Vraiment ? Aussi peu discrètement ? Je croise donc les bras sur ma poitrine. Ok, calme, Kaz. Peut-être qu'il est dans ses pensées.

« Je vois que vous vous intéressez à « l’ancien monde ». Pourquoi ? Si ma question vous paraît indiscrète, vous êtes libre de ne pas me donner réponse. »  

Je suis libre de ne pas répondre ? Encore heureux. Je me redresse, retirant mon dos de l'étagère que j'avais précédemment élue comme socle. Je souris, avec un peu plus de retenu cependant.

« Eh bien, l'histoire mérite d'être connue et transmise. Cela permet de ne pas répéter les mêmes erreurs que dans le passé, même si, malheureusement, l'humain semble aimer le sang, les larmes et la mort. » commençais-je par expliquer calmement. C'est vrai, l'histoire de l'ancien monde est jonchée de guerre, de tuerie immonde, de drame incommensurable. Des erreurs qui ont menées à une guerre, une guerre qui a mené à ce que nous vivons présentement.

« J'aime comprendre ce qui nous a menés ici, et j'adore vivre ici, dans ce contexte. La privation partielle, la surpopulation, et d'autres détails sont moins appréciables, évidemment, mais je suis convaincue que les turnes sont la suite logique, et irrémédiable de l'humanité. »


Un point de vue appuyé, clair, net et au combien sincère. Je n'ai jamais caché mon engouement pour la cause turne, sans pour autant devenir infecte avec mes congénères. C'est ironique, mais cela arrive. J'ai vu des humains perdent les pédales et attaquer d'autres humains, parce qu'ils étaient humains justement. Dingue.

Je souris, cette fois, de façon moins mesurée, plus sincère et peut être plus amicale à son sens.

« Et vous, dites moi, la science semble être votre domaine. Parlez-moi de ça. »
demandais-je avec un air doux au visage. Quitte à me confier un tant soit peu, autant que j'en apprenne aussi sur ce type.
Cassidy Kaerdan
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Cassidy Kaerdan
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Dim 28 Juil - 1:08
- « […] Je suis convaincue que les turnes sont la suite logique, et irrémédiable de l'humanité »

En voilà une phrase qui m’interpelle. Peut-être a-t-elle un point de vue similaire au mien ? Ainsi elle aussi serait dans le vrai, pas comme tous ces moutons.

Lorsque j’entre dans mes pensées mon regard se perd dans le vide. En effet, cette conversation me rend de plus en plus curieux, moi qui pensais avoir affaire à une femme classique et devoir couper court à la discussion, il en est maintenant hors de question ! Je dois trouver un moyen de prolonger cette discussion, peut-être en l’invitant à boire un café en ville ?

- « Et vous, dites moi, la science semble être votre domaine. Parlez-moi de ça. »

Soudain elle me pose une question et m’oblige à sortir de mes pensées, je secoue légèrement la tête comme pour me réveiller et dirige mon regard vers le sien avant de lui répondre d’une voix calme et posée comme à mon habitude.

- « Et bien oui, je suis médecin urgentiste à l’Hôpital Central depuis déjà 14 ans. J’ai toujours été passionné par la science et plus particulièrement par la science turne mais il me fallait un métier qui me rapporte de l’argent.

Et il est compliqué d’être scientifique turne dans notre monde si vous n’avez pas de parents hauts placés au vu du peu de places disponibles dans les équipes de recherche et du nombre de personnes souhaitant éliminer le gêne turne.

Je trouve les turnes fascinant et….»


- « Je vous remercierai de faire un peu moins de bruit, vous n'êtes pas seuls. » Exprime l'un des vendeurs de la librairie de façon relativement froide et brutale limite hautaine.

En effet, il s’avère que dans l’engouement je n’avais pas senti le ton de ma voix monter. Je lui fais signe de la tête pour m’excuser même si en réalité je n’en ai pas grand-chose à faire. Cependant ça pourrait me servir de prétexte pour changer de lieu. Mes jambes commencent à faiblir, après-tout j’ai passé presque toute ma matinée de travail debout et je suis directement parti à la librairie. Je regarde ma montre et remarque qu’il est déjà 15h30. C’est décidé, je l’invite !

- « Dites-moi, vous avez quelque chose de prévu juste après ou est-ce que m’accompagner au Tea-time vous intéresserez ? Je vous laisse même choisir l’endroit et m’y guider ! Discuter dans une librairie est un peu compliqué… » Repris-je en ayant significativement baissé de ton pour faire comme si je me préoccupais de ce que les autres clients pouvaient ressentir.

Enfin, je me tais et l’écoute me répondre tout en dirigeant à nouveau mon regard vers son pendentif. Finalement ce pendentif ne doit pas avoir de rapport avec la science mais aurait-il une signification en rapport avec son engouement pour les turnes ? Je devrai penser à lui demander des détails durant le tea-time. Enfin si elle accepte de m'accompagner.
Arthur Collins
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Arthur Collins
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