Voir les nouveaux messages

Rumeurs

Aux informations de Central News, les images de la manifestation mettaient en scène trois élèves et un professeur du NEST. Kelya, Skye, Heidi et Kayn. Leur implication est inconnue, mais les images ont beaucoup tourné, difficile de les manquer.
-

On parle également, parmi les victimes, d'un turne avec deux rangées de dents pointues. Violent, proche des milieux terroristes, il est annoncé qu'il trempait dans plusieurs réseaux de trafic d'enfants. Des photos ignobles ont été retrouvées sur son nanocom et de l'ADN sur ses dents, prouvant qu'il s'adonnait au cannibalisme.
-

Depuis la manifestation, les turnes sont très restreints dans leurs droits civiques. Couvre-feu, certains magasins interdits, plus de présomption d'innocence... Une atmosphère étouffante s'est emparée des rues. Heureusement, au NEST, il n'en paraît rien, pour les pensionnaires.
-

Au NEST, on raconte dans les couloirs qu'il se passerait quelque chose entre le prof d'anglais et l'infirmière... Ils sont faits pour s'entendre, aussi calmes et posés l'un que l'autre...
-

RP Libre

Personnages prédéfinis

Annuaires

Votes

Musique

©️linus pour Epicode
Réduire
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

La bombe humaine feat. Kelya

 :: Central Point :: N.E.S.T. :: Cour intérieure Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 1 Mai - 0:26

La bombe humaine

Kelya

La bombe humaine feat. Kelya Giphy

         Derrière la porte, je compte les secondes. J’ai envie que ce soit elle, et j’ai aussi envie de partir en courant. Mais fuir, c’est pas moi. Je suis plus du genre à foncer dans les problèmes la tête baissée en priant pour avoir la tête assez dure. Cette fois-ci je suis face à un mur, et je ne sais pas quoi faire. Je peux l’escalader et voir ce qui se cache derrière, ou bien juste changer de chemin. Adossée contre un mur bien réel quant à lui, je me perd en pensées. Derrière, il y a soit un long escalier vers un paradis ou bien la même autoroute qui me mènera tout droit en enfer.

« Allons-y ? »

Happée hors de mon petit monde onirique, mon cœur rate un battement. Elle jette son chaleureux regard d’ébène droit dans le mien ; je le lui rend bien. Un sourire doux orne son visage. Je m’étonne des extrêmes qu’il est capable d’accueillir, et pour avoir vu les deux je peux clairement dire lequel est mon préféré.

Je cligne une ou deux fois pour m’extirper de l’emprise de ses yeux.

« Oui, bien sûr, c’est à la frontière entre le B-7 et le C-7. »


Il y a quelque chose dans ma voix qui disait que ce n’était pas tout, qu’il manquait l’essentiel de mon discours, mais les mots qu’elle voulait laisser entendre ne seront pas aussi doux que ma voix.

On se met en marche vers la sortie, mais au bout de quelques dizaines de mètres, je m’arrête dans un coin de la cour intérieure. Ça ne peut plus durer, ils doivent sortir. Ils feront l’effet qu’ils doivent faire, mais je suis incapable de les contenir plus longtemps.  Un rapide coup d’œil aux alentours ; à cette heure-ci, il n’y a plus personne dans cette partie du campus, à part nous bien sûr.

Je me tourne vers elle, détourne le regard une ou deux secondes et prend un grande inspiration.

« Bon, écoute, j’en peux plus de cette ambivalence. J’ai besoin de savoir si je dois te détester ou t’aimer, parce que je peux pas faire les deux. Sans ça je peux pas avancer, y a quelque chose qui me bloque. Après tout ce que t’as dit, sur toi et sur moi, je suis là devant toi, et je te demande de faire un choix. »


Je marque une pause, le temps de déglutir. Ma gorge est serrée mais mon regard est sincère, plongé dans le sien. Elle me surplombe toujours de quelques centimètres. Mes mains se serrant nerveusement entre elles à ma taille, je continue.

« J’ai pas peur de toi, c’est même plutôt le contraire. Mais s’il y a bien une chose qui me terrifie plus que d’être dépendante, c’est d’être seule, tu vois. C’est peut-être égoïste, mais y a quelque chose chez toi qui me rassure. C’est peut-être aussi le caprice d’une gamine maso et complètement paumée, mais putain je te jure qu’à chaque fois que je pense à toi j’ai à la fois envie de t’étrangler et de te déshabiller. Tout ce dont j’ai besoin, c’est juste que tu me dises si je dois regretter ou pas tout ce qui s’est passé. »

La dernière fois que je lui ai parlé aussi sincèrement, je n’en suis pas sortie indemne, oh loin de là, mais stupide comme je suis je recommence. Tirer des leçons du passé, c’est quelque chose que je fais souvent trop tard, mais cette fois-ci, je sais ce dont elle est capable, et donc à quoi je m’expose. Courage, témérité ou tout simplement bêtise? J’opterais pour la dernière. Mais ayant tout ça en tête,  mes yeux la supplient d’être aussi sincère que je viens de l’être.

« Je peux te laisser du temps, si tu veux. Je peux aussi te parler de moi, si ça t’intéresse, après tout c’est vrai qu’à part mon nom tu sais pas qui je suis. ‘fin, tout ce que je te demande, c’est juste de.. Mh.. »


En parlant j’ai fini par détourner le regard. Maintenant, je suis complètement nue devant elle. J’ai escaladé le mur, et je m’apprête à voir si les fleurs qu’il cache ont des épines ou non.

     

Heidi Langley
Celebrity
Celebrity
Heidi Langley
Âge : 20 ans
Date d'inscription : 13/04/2019
Messages : 406
Revenir en haut Aller en bas
Mer 1 Mai - 17:09
- Oui, bien sûr, c’est à la frontière entre le B-7 et le C-7. 

Je la suis, attendant la suite de sa phrase qui ne semblait pas avoir trouvé de fin. Qu'est-ce que tu as en tête Elke ? Je sens qu'elle veut me parler mais je ne suis pas sûre de vouloir entendre ce qu'elle a à me dire... Puis elle s'arrête brusquement, mes pas se stoppent également. Alors ça y est, les mots vont sortir ?

- Bon, écoute, j’en peux plus de cette ambivalence. J’ai besoin de savoir si je dois te détester ou t’aimer, parce que je peux pas faire les deux. Sans ça je peux pas avancer, y a quelque chose qui me bloque. Après tout ce que t’as dit, sur toi et sur moi, je suis là devant toi, et je te demande de faire un choix. 

Son regard fixe le mien, je peux pas le détourner, je dois l'affronter. Je peux voir qu'elle n'en peut plus de toutes ses questions sans réponses, je ne dois pas fuir, elle attend que je mette un point final à toute cette histoire. C'est donc à moi de prendre une décision ? Pourquoi le choix me reviendrait ? Elle est nerveuse, je le suis tout autant je pense, mais je ne tremble pas.

-J’ai pas peur de toi, c’est même plutôt le contraire. Mais s’il y a bien une chose qui me terrifie plus que d’être dépendante, c’est d’être seule, tu vois. C’est peut-être égoïste, mais y a quelque chose chez toi qui me rassure. C’est peut-être aussi le caprice d’une gamine maso et complètement paumée, mais putain je te jure qu’à chaque fois que je pense à toi j’ai à la fois envie de t’étrangler et de te déshabiller. Tout ce dont j’ai besoin, c’est juste que tu me dises si je dois regretter ou pas tout ce qui s’est passé. 

Peut-on réellement regretter ce que l'on a fait, ce que l'on a dit ? Tout ce qui est ne peut être effacé après tout. Pas de retour en arrière possible mais ça peut être arrangé, non ? Toute la sincérité dont son regard fait preuve me force à écouter jusqu'au bout ce qu'elle a sur le cœur. Pourquoi ça serait à moi de choisir ? On ne m'a jamais laissé le libre arbitre pour décider de quoi que ce soit, alors pourquoi maintenant ça serait à moi de le faire ?

- Je peux te laisser du temps, si tu veux. Je peux aussi te parler de moi, si ça t’intéresse, après tout c’est vrai qu’à part mon nom tu sais pas qui je suis. ‘fin, tout ce que je te demande, c’est juste de.. Mh..

De quoi ? Qu'est-ce qu'elle veut ? Pourquoi ne finit-elle pas sa phrase ? Ça aurait été plus simple qu'elle me dise quoi faire, parce que clairement, j'en sais rien... Je ravale ma salive. Il faut que je me débarrasse de cette situation qui est totalement malaisante. D'habitude, je balance des méchancetés à tout va pour en finir le plus rapidement possible mais là, elles ne veulent pas sortir. Je ne veux pas la briser plus que je l'ai fait, personne ne le mérite... Pourquoi je rentre les griffes maintenant ?

-Je ne vais pas te mentir, j'ai couché avec des gens avant toi et même après toi. Je n'ai aucune notion de ce qu'est l'amour autre que le plaisir sexuel. Je n'ai pas eu de famille, de mère, de père ou même de frères et sœur pour m'apporter un peu de ce sentiment. La FATE m'a transformée en un pantin incapable de ressentir la moindre émotion à l'égard de ses prochains. Quand je suis sortie, on a essayé de m'inculquer des sentiments que je n'avais jamais ressentis mais je n'arrive toujours pas à mettre de mots sur ces derniers. Il a voulu me faire croire en la vie, aux gens qui m'entouraient puis il est parti sans un au revoir.

Il s'est bien foutu de ma gueule avec ses belles paroles. Max était mon mentor, mais au fond de moi, il était comme la famille que j'avais eu. Ouai, à ses côtés je me disais qu'avoir une famille, ça devait être comme ça. Puis il a disparu, comme toutes les personnes.

-Tu dis avoir peur de la solitude ? Lorsque c'est la seule chose qui a animé toute ta vie, tu finis par t'y faire. Ça doit être pour cette raison que j'éloigne toutes personnes de moi. Ouai, être seule a fini par être rassurant pour moi, ça m'évite d'être déçue et de rêver à quelque chose qui n'arrivera jamais, l'espoir.

Je soupire, portant mon regard vers le ciel avant de reprendre.

-Je veux bien écouter ton histoire mais n'attend aucune pitié de la part d'un cadavre empoisonné.

Ma voix restait calme, tout le long, alors que je sentais les souvenirs s'emparer de moi. J'arriverai à les contenir, il le faut.

-J'ai essayé de te retenir la dernière fois, quand tu es partie comme une furie de l'appartement. Je n'ai pas pu, il était hors de question de te faire du mal, même si au final tu as été blessé...


Ma mutation été sortie ce jour là, je ne pouvais rien faire de plus que d'attendre le calme reprendre possession de mon corps.

-Sache que je ne regrette pas d'avoir couché avec toi, même si j'en ai pris pour mon grade depuis.

Je lâche un petit rire. Oh oui, elle n'a pas arrêtée de me descendre depuis ce jour mais bon, c'était peut être nécessaire pour me faire parler ?
Kelya Drambolt
Player
Player
Kelya Drambolt
Âge : 21 ans
Date d'inscription : 07/03/2019
Messages : 358
Revenir en haut Aller en bas
Mer 1 Mai - 23:21

La bombe humaine

Kelya

La bombe humaine feat. Kelya Giphy

         Les quelques instants qu’elle met à me répondre me paraissent une éternité. J’ai le cœur tellement serré que j’en ai mal. Je redoute le moment où elle va commencer sa phrase, j’ai peur qu’elle me rejette encore, j’ai peur que ma sincérité finisse une nouvelle fois par me blesser.

En ce moment, il n’y a plus que nous deux. Je me noie dans l’étendue de ses yeux sombres. Mon cerveau reçoit des sensations contraires ; j’ai envie de tellement de choses, mais la plupart d’entre elles ne sont pas compatibles.

« Je ne vais pas te mentir, j'ai couché avec des gens avant toi et même après toi. Je n'ai aucune notion de ce qu'est l'amour autre que le plaisir sexuel. Je n'ai pas eu de famille, de mère, de père ou même de frères et sœur pour m'apporter un peu de ce sentiment. La FATE m'a transformée en un pantin incapable de ressentir la moindre émotion à l'égard de ses prochains. Quand je suis sortie, on a essayé de m'inculquer des sentiments que je n'avais jamais ressentis mais je n'arrive toujours pas à mettre de mots sur ces derniers. Il a voulu me faire croire en la vie, aux gens qui m'entouraient puis il est parti sans un au revoir. »

Je me fiche de ta vie sexuelle. Je ne connais pas non plus l’amour, mais j’ai une envie irrépressible de le ressentir. Je n’ai pas de famille non plus, je suis désolée pour toi, j’aimerais pouvoir faire quelque chose. La FATE ne t’a pas rendue incapable de ressentir ces choses, j’en suis persuadée, je le vois dans tes yeux, ils brillent. Tu en es sortie, tu peux être qui tu veux et ressentir ce que tu veux, maintenant. Toi aussi on t’a abandonnée, je sais à quel point ça peut être douloureux, et si tu arrives à ressentir ça c’est que tu es capable d’avoir des sentiments.

Elle ne m’a pas blessée, j’ai même l’impression que c’est elle qui se saigne pour éviter de reproduire cette scène. Il n’y a que la vérité qui blesse, et elle a décidé de m’épargner.

« Tu dis avoir peur de la solitude ? Lorsque c'est la seule chose qui a animé toute ta vie, tu finis par t'y faire. Ça doit être pour cette raison que j'éloigne toutes personnes de moi. Ouai, être seule a fini par être rassurant pour moi, ça m'évite d'être déçue et de rêver à quelque chose qui n'arrivera jamais, l'espoir. »

Oui, elle me terrifie. Tu n’es plus obligée d’être seule. Je ne veux pas m’éloigner de toi. L’espoir, c’est ce qui nous tiens tous en vie. Kelya reste en vie, s’il te plaît.

« Je veux bien écouter ton histoire mais n'attend aucune pitié de la part d'un cadavre empoisonné. »

Tu n’es pas un cadavre, les cadavres n’ont pas mal eux.

« J'ai essayé de te retenir la dernière fois, quand tu es partie comme une furie de l'appartement. Je n'ai pas pu, il était hors de question de te faire du mal, même si au final tu as été blessé… Sache que je ne regrette pas d'avoir couché avec toi, même si j'en ai pris pour mon grade depuis. »

J’avais mal. J’étais blessée, mais les blessures, ça se soigne, je suis bien placée pour le savoir. Moi non plus je ne regrette pas, j’ai passé une soirée fantastique, je n’arrivais juste pas à comprendre pourquoi la chute a été si dure.



Je soupire à mon tour. Je dois lui répondre. Mon histoire, qui je suis, tout ça, je ne me suis jamais autant livrée que pour elle, mais c’est à moi de faire un geste. Je détourne le regard quelques secondes avant de replonger dans ses yeux d’ébène. Timidement, une de mes mains semble chercher une des siennes. La chaleur de ce contact est douce et apaisante ; c’est à moi de me permettre de la toucher.

« Mon vrai nom, celui qui est marqué sur tous les papiers, c’est Heidi Langley. Pour la société je suis humaine, je ne sais pas bien comment, mais c’est comme ça. Toute mon adolescence, j’ai eu des crises où ma mutation se réveillait sans que je puisse la contrôler. Elles étaient insupportables. J’ai réussi à les cacher à tout le monde, du moins jusqu’à mes 15 ans. C’était pas trop difficile, je ne parlais à personne, même pas mes parents et ma sœur. Pas d’amis à l’école, pas d’amis à côté, je pensais être seule. Et puis un jour, mes parents m’ont surpris en pleine crise, ont vu mes yeux, et m’ont envoyée ici le jour d’après. Je n’ai eu droit à aucune visite, et ils ont commencé par m’interdire de rentrer chez moi pendant les vacances, et bientôt ont fini par arrêter de payer mes frais de scolarité. A ce moment là, j’ai compris ce qu’être seule voulait dire.»


Je marque une pause. Je n’ai jamais raconté ça à haute voix ; c’est douloureux. Mais il faut que je lui montre. Je ne sais même pas ce que j’essaie de lui montrer, mais je le fais.

« Je n’ai plus de famille, moi aussi on m’a abandonnée. Je sais tout le mal que ça fait, et j’essaie en permanence de l’oublier en prenant coups sur coups, si bien que j’en ai eu une côte fêlée il y a à peine quelques semaines. »


Je crois que j’ai attrapé sa main.

« Je ne veux pas de ta pitié, je veux juste que tu te laisses aller en sachant que ça ne fera plus mal. Alors à moi aussi, aimer, c’est un mot qui me fait peur, c’est un mot qui ne veut pas dire grand-chose. Mais en ce moment, je ressens quelque chose qui fait que je pourrais rester collée contre toi toute la nuit, et je ne sais pas comment appeler ça, alors pourquoi pas comme ça ? »


Putain, embrasse moi je t’en supplie, tu n’as pas besoin de parler.

     

Heidi Langley
Celebrity
Celebrity
Heidi Langley
Âge : 20 ans
Date d'inscription : 13/04/2019
Messages : 406
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 2 Mai - 15:07
- Mon vrai nom, celui qui est marqué sur tous les papiers, c’est Heidi Langley. Pour la société je suis humaine, je ne sais pas bien comment, mais c’est comme ça. Toute mon adolescence, j’ai eu des crises où ma mutation se réveillait sans que je puisse la contrôler. Elles étaient insupportables. J’ai réussi à les cacher à tout le monde, du moins jusqu’à mes 15 ans. C’était pas trop difficile, je ne parlais à personne, même pas mes parents et ma sœur. Pas d’amis à l’école, pas d’amis à côté, je pensais être seule. Et puis un jour, mes parents m’ont surpris en pleine crise, ont vu mes yeux, et m’ont envoyée ici le jour d’après. Je n’ai eu droit à aucune visite, et ils ont commencé par m’interdire de rentrer chez moi pendant les vacances, et bientôt ont fini par arrêter de payer mes frais de scolarité. A ce moment là, j’ai compris ce qu’être seule voulait dire.

Est-ce une habitude chez les gens d'abandonner les autres ? Ce monde est vraiment pourri, son histoire me confirme encore cette vision des choses. Comment un parent peut-il faire pour abandonner son enfant ? Quand je regarde tous les films ou lorsque je lis tous ces livres, l'histoire se termine généralement bien, les parents finissent par pardonner ou à se rendre compte de leur connerie et l'enfant pardonne, un happy end. Mais la vie n'est pas comme ça, les fins heureuses n'existent pas ici. On est toujours seul, c'est chacun pour soi et les faibles se font piétiner par les ceux qui ont le pouvoir. Elle a réussi à arnaquer la société en se faisant passé pour ce qu'elle n'est pas, pourquoi ne profite-t-elle pas de cet atout pour la renverser ? Parce qu'elle a souffert de tout ça, c'est toujours compliqué de renier ce que l'on est au fond, je suis bien placée pour le savoir. Je serre les poings, écoutant silencieusement ce qu'elle a me dire.

- Je n’ai plus de famille, moi aussi on m’a abandonnée. Je sais tout le mal que ça fait, et j’essaie en permanence de l’oublier en prenant coups sur coups, si bien que j’en ai eu une côte fêlée il y a à peine quelques semaines. 

Mes poings se serrent un peu plus. Tous ces merdeux qui lui infligent ces coups, j'ai juste envie de les exploser. Comment se fait-il qu'ils ne comprennent pas qu'elle ne va pas bien ? J'enrage en imaginant les scènes où elle se fait tabasser par d'autres. Ma colère finit par disparaître lorsque je sens sa main attraper la mienne. Ce contact est apaisant et chaleureux, mes yeux se perdent dans les siens.

- Je ne veux pas de ta pitié, je veux juste que tu te laisses aller en sachant que ça ne fera plus mal. Alors à moi aussi, aimer, c’est un mot qui me fait peur, c’est un mot qui ne veut pas dire grand-chose. Mais en ce moment, je ressens quelque chose qui fait que je pourrais rester collée contre toi toute la nuit, et je ne sais pas comment appeler ça, alors pourquoi pas comme ça ? 

Mes joues prennent une teinte rougeâtre, je détourne immédiatement le regard. Oh putain mais elle me fait quoi là ?! Une déclaration ? Elle veut qu'on sorte ensemble ? Je...euh...elle...RAAAH. Calme toi Kelya, reprends tes esprits. Elle attend que je réponde mais quoi exactement ? Je me fous une claque mentale. Oh bordel Kelya, c'est pas le moment de commencer à flipper ! Je reviens loger mes sombres iris dans ses saphirs.

-Tu sais bien comment je suis, j'arrive pas à me contenir d'aller voir à gauche à droite, c'est plus fort que moi. C'est pas parce que je tiens à toi que je peux appeler ça de l'amour, enfin je crois ?

Ma voix n'était pas agressive, elle était étrangement calme. Je tiens à elle ? Oui, sinon je ne lui aurais pas balancer autant de chose sur ma vie ? Ce n'est pas de l'amour ? Mais j'en sais rien bordel ! Comment je peux savoir la différence entre de l'attirance sexuelle et de l'amour pur et dur ?!

-Je n'ai pas envie de te laisser partir mais j'ai l'impression que je suis égoïste en te disant ça. Ceux qui se sont accrochés à moi ont fini par souffrir et je ne veux pas te faire encore plus de mal.

Dans le couloir de l'appart', je me suis vu à travers elle, j'ai ressenti toute sa peine que j'avais moi même vécu et c'est impardonnable. Je ne me sens pas capable d'aimer, si je m'accroche à quelqu'un, j'ai le sentiment de me faire tenir en laisse, de ne plus être maître de mes mouvements et de redevenir cette enfant qu'on a enfermée et manipulée à la FATE.

-Tu es une bonne personne, tu ne mérites pas d'être seule mais pas non plus avec une égoïste comme moi. Le pire dans cette histoire, c'est que j'ai cette irrésistible envie de t'embrasser.

Je me mets à rire, un moyen de me dire que je suis détendue, alors que pas du tout. Je suis irrécupérable bordel. Elle m'a pris de court aussi , c'est exactement le genre de discours qui me met plus que mal à l'aise.
Kelya Drambolt
Player
Player
Kelya Drambolt
Âge : 21 ans
Date d'inscription : 07/03/2019
Messages : 358
Revenir en haut Aller en bas
Ven 3 Mai - 0:45

La bombe humaine

Kelya

La bombe humaine feat. Kelya Giphy

         A mes mots, je vois très bien quelque chose monter en elle. L’éclat dans ses grands yeux sombres n’est plus le même. J’en étais sûre, elle n’a rien d’un cadavre. Elle est tout sauf morte, et a bien des choses en elle qui la poussent à vivre, ou à défaut survivre. Ses poings sont serrés quand je lui prends la main. J’ai l’impression que ça la calme pendant que son regard plonge plus intensément dans le mien.

Elle rougit. Ça ne serait pas étonnant que moi aussi, faut dire mes derniers mots sont sortis tout seuls. C’était.. un sorte de déclaration, je crois. Même moi ça me surprends, c’est la première fois que des pensées comme celles-ci me parcourent l’esprit.Elle détourne aussi le regard, je rougis aussi forcément, la gêne qui vient de s’installer me touche aussi, je ne sais pas pourquoi j’ai cru l’espace d’un instant pouvoir l’éviter. Quelques instants après, je relève la tête alors qu’elle me fait à nouveau cadeau de la vue de ses beaux yeux.

« Tu sais bien comment je suis, j'arrive pas à me contenir d'aller voir à gauche à droite, c'est plus fort que moi. C'est pas parce que je tiens à toi que je peux appeler ça de l'amour, enfin je crois ? »

Son honnêteté et cette espèce d’innocence me touchent profondément, malgré ce qu’elle dit, je vois bien qu’elle est aussi perdue que moi, si ce n’est pas bien plus. Elle vient de dire qu’elle tenait à moi, et ça faisait bien des années qu’on ne m’avait pas dit ça.

« Je n'ai pas envie de te laisser partir mais j'ai l'impression que je suis égoïste en te disant ça. Ceux qui se sont accrochés à moi ont fini par souffrir et je ne veux pas te faire encore plus de mal. »

Un court moment mon regard se perd dans le vide, le souvenir de cette fameuse matinée revenant dans un coin de ma tête. Elle le regrette, moi aussi bien entendu je regrette la façon dont ont tourné les choses, mais j’ai envie de laisse tout ça derrière moi. Je veux laisser cette blessure cicatriser. Je n’ai pas envie qu’elle me laisse partir, et je suis prête à prendre le risque de souffrir.

« Tu es une bonne personne, tu ne mérites pas d'être seule mais pas non plus avec une égoïste comme moi. Le pire dans cette histoire, c'est que j'ai cette irrésistible envie de t'embrasser. »

Je ne suis pas une bonne personne, loin de là. Je mens, je me bats, j’attise la haine et entretient les tensions pour me sentir exister. Je suis tout sauf une bonne personne. Cependant, si je n’étais pas déjà écarlate, sa dernière phrase m’aura permis de le devenir.

Qu’est-ce qu’on attends à la fin ?

Et merde, de toute façon à ce stade je n’ai plus rien de plus à perde. Je m’élève sur la pointe des pieds et effleure délicatement ses lèvres des miennes, lui mordillant la lèvre inférieure une seconde. Je lui vole un bref baiser tout en serrant sa main sans le vouloir.

Mon autre main vient se poser sur son cœur dans un geste tendre tandis que je lui souffle quelques mots.

« Je sais pas comment on appelle ça, mais Kelya je suis prête à supporter le pire parce que je suis persuadée que là dedans se cache quelque chose qui vaut le coup. Tu vaux le coup que je tienne à toi et c’est bien ce que j’ai décidé de faire. »


Je redescend sur mes talons, et lui adresse le même sourire que celui à l’extérieur du New Earth.

« Tu sais bien comment je suis, je suis têtue et bornée, et quand j’ai quelque chose dans la tête, je fais tout pour l’obtenir. »


A cet instant, j’ai comme un regain d’assurance, et mon visage est bien plus doux qu’il y a quelques minutes. Bien sûr, mon cœur palpite, mais mon regard trahis toute la sincérité et l’envie qui m’animent.

     

Heidi Langley
Celebrity
Celebrity
Heidi Langley
Âge : 20 ans
Date d'inscription : 13/04/2019
Messages : 406
Revenir en haut Aller en bas
Ven 3 Mai - 15:46
Elle est totalement rouge. Gêne ou colère ? Va-t-elle me foutre une énorme gifle ? Mes yeux se plissent un peu, je me prépare à recevoir une torgnole en pleine gueule. Elle se met à ma hauteur, pointes de pieds tendues, un coup de boule en perspective ? Non, sa main resserre la mienne et ses lèvres s'emparent des miennes pour un doux baiser alors qu'une légère morsure finit par me faire sourire. Cette fille n'arrête pas de me surprendre.

- Je sais pas comment on appelle ça, mais Kelya je suis prête à supporter le pire parce que je suis persuadée que là dedans se cache quelque chose qui vaut le coup. Tu vaux le coup que je tienne à toi et c’est bien ce que j’ai décidé de faire. 

Son autre main était sur mon cœur qui battait un rythme supérieur à la normale. Et si elle se faisait des illusions sur ce qu'il y a en moi ? Et si tous les mots qu'elle m'avait sortis à l'appartement étaient vrai ? « Tu es pitoyable », « Moi j'appelle ça une pauvre fille, alors aie la décence d'assumer que ta vie est un échec monumental, ne cherche pas à gâcher celle des autres »... Si elle avait raison sur ce point ? Ne chercherais-je pas à gâcher sa vie en essayant de la garder près de moi ? Peut-être que je suis vraiment pourri à l'intérieur... Son sourire efface mes questions.

- Tu sais bien comment je suis, je suis têtue et bornée, et quand j’ai quelque chose dans la tête, je fais tout pour l’obtenir. 

Je laisse échapper un rire. Elle est vraiment intrigante la blondie et je crois que c'est justement les traits de caractère qu'elle vient de m''énoncer qui me font tenir à elle.

-Têtue et bornée ? Hmm...non, je ne vois pas de quoi tu parles.

Je lui dis ces quelques mots, amusée, avant de l'attirer vers moi, lâchant sa main par la suite lorsque son corps est contre le mien, la replaçant derrière son dos. Je fixe ses lèvres un instant avant de l'embrasser. Je peux sentir son cœur s’accélérer ou est-ce le mien ? Ma main libre se pose délicatement sur sa joue, mes lèvres dansant toujours avec les siennes. J'ai envie d'elle. Non Kelya, tu ne vas pas faire ça dans l'académie ! Je la ramène à l'appartement alors ? L'appartement...Bordel de merde, Skye ! J'ai pas envie de penser à ma coloc', là franchement, je suis bien trop occupée avec les délicieuses lèvres de la blondinette. Le baiser dure encore quelques seconde avant que je ne le brise, descendant mes lèvres sur le cou de blondie pour de doux baisers. J'arrête mes gestes un instant, la serrant contre moi pour venir lui murmurer quelques mots à l'oreille.

-Si t'as encore cette envie de prendre des coups, tu pourrais me prévenir avant chaton ?

Comme ça je leur casserai la gueule à tous ces petits connards de merde ! Oh oui, si un jour, j'ai le malheur de tomber sur Elke qui se fait tabasser, je ne donne pas cher des gugusses ! J'avais balancé ma question calmement malgré les nerfs qui pouvait monter à l'image d'une scène comme celle-ci. En parlant de tabasser, Skye est bien rentrée, n'est-ce pas ? Putain, c'est quoi cet élan de bonté en moi tout d'un coup ?! Les conséquences de m’accrocher à quelqu'un ? Gardant la blondinette dans mes bras, je sors mon nano de ma poche arrière de pantalon, commençant à taper un message pour destinataire ma coloc'. C'était pas cool de la congédié comme ça, je sais qu'elle a du mal avec les médiations sociales en plus. MAIS WTF ?! Ça commence à m'énerver cet élan de gentillesse. Une fois le texto envoyé, je range l'appareil à sa place, embrassant la joue de l'étudiante avant de me redresser pour la retrouver dans les yeux, le sourire en coin.

-Cette histoire de galerie, c'était du vent ?  

Oui, à la base, on devait bosser mais ça a pas l'air parti pour. C'est à rendre quand déjà ? Allez, faut se laisser aller comme dirait Elke.
Kelya Drambolt
Player
Player
Kelya Drambolt
Âge : 21 ans
Date d'inscription : 07/03/2019
Messages : 358
Revenir en haut Aller en bas
Ven 3 Mai - 18:36

La bombe humaine

Kelya

La bombe humaine feat. Kelya Giphy

         Mon Dieu, depuis combien de temps est-ce que ça me démangeait. Je sentais son cœur battre sous ma main, bien trop vite pour que tout cela ne l’affecte pas, et même assez vite pour pouvoir dire qu’elle paniquait, mais une fois redescendue, elle s’est calmée. Le son de son rire à mes mots en ce moment devait être la chose la plus chaleureuse qu’il eût été possible que je ressente. Mon visage a dû reprendre sa pâleur d’origine pendant que je lui ai volé un baiser.

« Têtue et bornée ? Hmm...non, je ne vois pas de quoi tu parles. »

A peine le temps de régir qu’elle me piège dans une étreinte charnelle. Une nouvelle fois nos deux corps se retrouvent collés l’un contre l’autre, mais cette fois c’est différent. Là où il y a quelques jours j’étais animée par de la curiosité, je suis aujourd’hui emplie de quelque chose de nouveau auquel j’ai finalement décidé de ne pas donner de nom. Dans mon dos, sa main me retiens à elle et me fait frissonner de désir. Quelques secondes passent où j’admire ses iris d’onyx avant que nos lèvres se rapprochent à nouveau. Presque instinctivement, je passe mes bras autour de son cou pour prolonger cette caresse divine ; son autre main se pose sur ma joue. Comme un réflexe, ma mutation se réveille une fraction de seconde comme activée par des sensations d’une intensité extraordinaire. Pendant ce court intervalle, j’entends son cœur et sa respiration effrénées se couplant à la mienne l’étant tout autant.

Et puis, après quelques secondes, ses lèvres dessinent la ligne de mon cou dans un gémissement que j’étouffe maladroitement. Je la sens me serrer encore un peu plus contre elle et j’y met volontiers du mien pour l’aider à nous rapprocher encore plus.

« Si t'as encore cette envie de prendre des coups, tu pourrais me prévenir avant chaton ? »

Je souris. Dans un premiers temps à cause de la douceur de sa voix, puis ensuite à cause de ce qu’elle me dit, et enfin pour chaton. Je lui ferais tout pour qu’elle continue à m’appeler comme ça ; je ne sais pas pourquoi un simple mot à un tel effet sur moi, mais je n’ai pas envie de me poser la question. Peut-être que la réponse m’effraie, ou c’est peut-être ce qu’elle implique, mais dans tout ces cas je refuse d’y penser maintenant. Ce moment est trop féerique pour être gâché par des questions autres que « où est-ce qu’on va faire ça ».

Enfin, tout cet élan de sensations et cette effusion des sens se calme tandis que Kelya sort son nano, ma tête posée contre son épaule. J’en profite pour jeter un rapide coup d’œil à ma montre. Et merde, il est déjà cette heure-ci, si je ne pars pas maintenant je vais arriver en retard au travail. Il y a des fois où je maudit ce job plus que d’autres, et en cet instant précis, je ne l’ai jamais autant haïs.

« Cette histoire de galerie, c'était du vent ? »

Je pousse un léger soupir plein de frustration avant de lui répondre d’une voix mielleuse quoique teintée d’une sévère touche de déception.

« Bien sûr qu’elle existe, cette galerie ! Mais bon, là je vais être en retard, alors laisse moi te proposer un truc. Sois à cette adresse à 23h30 ce soir, et je te promet de te montrer une vraie œuvre d’art. »

Je m’écarte d’elle à contrecœur et lui glisse dans la poche un petit bout de carton sorti de mon sac. C’est la carte du magasin dans lequel je bosse, j’en ai toujours une ou deux sur moi parce qu’il y en a partout là-bas, et qu’elles sont en général très pratiques comme pense-bête.

Et puis finalement, je me rapproche d’elle pour lui donner un dernier baiser furtif avant de filer vers l’arrêt de bus le plus proche de la sortie du NEST, non sans lui glisse quelques derniers mots au passage.

« Compte sur moi pour te prévenir, j’espère bien que les prochaines traces sur mon corps viendront de toi ma belle. »

     

Heidi Langley
Celebrity
Celebrity
Heidi Langley
Âge : 20 ans
Date d'inscription : 13/04/2019
Messages : 406
Revenir en haut Aller en bas
Sam 4 Mai - 17:56
Un petit soupire de sa part. Quoi ? J'ai encore fait quelque chose de mal ? Je me remémore ce que j'ai pu dire mais rien ne me vient en tête. Alors pourquoi a-t-elle l'air d'être déçue ? Merde Kelya, qu'est-ce que t'as branlé ?!

- Bien sûr qu’elle existe, cette galerie ! Mais bon, là je vais être en retard, alors laisse moi te proposer un truc. Sois à cette adresse à 23h30 ce soir, et je te promet de te montrer une vraie œuvre d’art. 

Après ses mots, je me sens totalement rassurée. Ouf, elle est simplement blasée d'aller bosser, c'est ça ? Pas de quoi s'inquiéter. Un sourire carnassier anime mes lèvres alors que je la laisse déposer un bout de papier dans ma poche. Ce sourire s’agrandit lorsque ses lèvres viennent se poser sur les miennes. Je ne me lasserai jamais de ses lèvres, j'en suis sûre. Et puis l’œuvre d'art qu'elle veut me montrer ce soir...j'ai hâte que le temps passe à une vitesse monstre pour atteindre le rapidement 23h30.

- Compte sur moi pour te prévenir, j’espère bien que les prochaines traces sur mon corps viendront de toi ma belle. 

Mon dieu, je crois que je n'ai jamais autant souri. Les battements de mon cœurs s'accélèrent, je sens la température de mon corps monter. Elle me chauffe et j'ai clairement envie d'elle, tout de suite mais malheureusement, je dois prendre mon mal en patience. Le désir est là mais je dois le comprimer encore quelques heures et la laisser partir. Je me surprends à vouloir attraper sa main en voyant sa silhouette s'éloigner. Non Kelya, tu dois la laisser, elle va bosser, c'est son seul revenu alors ne soit pas égoïste ! Raah, c'est dur de se contenir ! J'ai senti mon nano vibrer tout à l'heure, ça doit être Skye, enfin j'espère que c'est elle. Je secoue la tête, essayant d'oublier l'espace d'un instant la blondinette, me concentrant sur la lecture du message qui me laisse échapper un petit rire. Bon, elle est bien en vie, c'est rassurant. Je réponds à son message avant de quitter à mon tour l'académie.
Kelya Drambolt
Player
Player
Kelya Drambolt
Âge : 21 ans
Date d'inscription : 07/03/2019
Messages : 358
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Central Point :: N.E.S.T. :: Cour intérieure-